Contenu du sommaire : Le genre des indépendances
Revue | Clio : Histoires, femmes et société |
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Numéro | no 53, 2021/1 |
Titre du numéro | Le genre des indépendances |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Éditorial
- Le genre de la geste indépendantiste - Capucine Boidin, Naomi Davidson p. 7-22
Dossier
- Masculinité guerrière et césarisme patriarcal dans l'Indépendance du Venezuela au XIXe siècle - Frédéric Spillemaeker p. 23-45 Au cours des guerres d'Indépendance en Amérique hispanique, de nouvelles formes d'autorité politique ont émergé, représentées par les chefs de guerre. Leur autorité se déployait selon une masculinité particulière, fondée sur la valeur guerrière, l'exercice du commandement, et l'invisibilisation du rôle politique des femmes. Ancien employé de ferme, José Antonio Páez devint un redoutable officier cavalier puis général-en-chef. À la faveur de la victoire contre l'Espagne, il s'imposa comme le nouvel homme fort du Venezuela, et engagea la sécession avec la Colombie présidée par Bolívar. Premier président de la République du Venezuela, Páez incarnait une forme de césarisme patriarcal, caractérisé par une forte personnalisation du pouvoir, fondé sur la valorisation de l'homme guerrier, le monopole masculin de la citoyenneté et la métaphore du « père de la nation ».A new kind of political power, namely that of warlords, emerged during the Wars of Independence in Latin America. Their authority depended on the performance of a specific kind of masculinity, based on military courage, the exercise of command, and the invisibilization of women's political and military roles. Formerly a ranch employee, José Antonio Páez became a mighty cavalryman and a general-in-chief. After victory against Spain, he became the new strong man in Venezuela and began the secession from Bolivar's Colombia. As the first president of the new Republic of Venezuela, Páez embodied a kind of patriarchal Caesarism, where power was personal, based on the celebration of male warriors, a masculine monopoly on citizenship, and the symbolism of the “Founding Father”.
- Le genre des « Biệt Động », commandos urbains de la guerre civile révolutionnaire (1945-1975) - François Guillemot p. 47-70 Dans l'historiographie vietnamienne des années 1990, apparaît le terme « nữ », désignant le genre féminin pour souligner l'engagement spécifique des femmes dans la guerre, à l'égale de celui des hommes, voire au-delà de celui des hommes dans une facture d'héroïsation. À partir de nouveaux corpus d'histoire orale des combattantes et combattants clandestins dits des « Commandos de Saigon », l'article interroge les tensions de l'écriture d'une histoire des femmes en temps de guerre. En effet, penser le genre de l'indépendance, attentif aux mécanismes des dominations masculines, aide à construire une histoire de la guerre plus proche des réalités sociales, moins hagiographique.The feminine term “nữ” appeared in Vietnamese historiography in the 1990s, to underline women's specific forms of engagement during the revolutionary war as equal to, or perhaps even more heroic than, those of men. Based on new oral history sources from female and male guerillas known as the “Saigon Commandos,” this article examines the tensions inherent in writing a history of women during a time of war. Rethinking the gender of independence, while paying attention to the mechanisms of male domination, allows for the writing of a non-hagiographical history of the war, one that is closer to social realities.
- Citoyennes nationales et panafricaines. Le congrès de « la Femme africaine » à Ibadan en 1960 - Sara Panata p. 71-99 En août 1960, le congrès « La femme africaine trace son avenir » s'ouvre à l'université d'Ibadan, au sud-ouest du Nigéria. Cinquante-cinq femmes de huit pays l'Afrique de l'Ouest se rassemblent pour la première fois au-delà des lignes de démarcation linguistiques et coloniales. Au programme : discuter l'avenir des Africaines dans les nations indépendantes et dans une nouvelle Afrique, libre de la domination coloniale. Les analyses proposées par les déléguées montrent leur volonté de redéfinir leurs rôles en imaginant de nouveaux droits et devoirs, qui leur permettraient de construire leurs positions en tant que citoyennes nationales et panafricaines dans un moment de soleil des indépendances. Ce moment radieux est cependant de courte durée et les logiques politiques nationales l'emportent sur les discours unitaires. Toutefois, ces débats constituent une trame de fond pour l'action des organisations nationales et les réflexions théoriques féministes menées dans la sous-région pendant les décennies suivantes.In August 1960, the conference entitled “The African woman designs her future” opened at the University of Ibadan, in south-western Nigeria. Fifty-five women from eight West African countries came together for the first time across linguistic and colonial lines to discuss the future of African women in independent nations and in a new Africa, free from colonial domination. The analyses proposed by the delegates show their willingness to redefine their gender roles by imagining new rights and duties that would enable them to build their positions as national and Pan-African citizens. However, this radiant moment was short-lived, and national political logics prevailed over Pan-African discourses. Nevertheless, these debates were to constitute a framework for national organizations and mobilizations in the years to come, and for West African feminist theoretical reflections in the decades that followed.
- De l'anticolonialisme aux droits des femmes algériennes. Les vies de Simone Ben Amara (1924-2011) - Pierre-Jean Le Foll-Luciani p. 101-126 Née en Algérie coloniale en 1924 et décédée à Paris en 2011, Simone Ben Amara semble avoir vécu plusieurs existences, au cours desquelles furent bousculées ses assignations et ses appartenances de classe, de genre et de « race ». Fille de colons, elle devint anticolonialiste et marxiste. Juive d'Algérie et citoyenne française, elle fit le choix de se considérer comme une Algérienne et lutta pour l'indépendance nationale. Élevée dans une féminité normative, elle devint une avocate féministe, spécialisée dans le droit musulman en Algérie indépendante. À travers ses archives privées, on verra que sa trajectoire questionne la possibilité d'identités dissonantes en Algérie coloniale et ouvre des perspectives originales sur l'histoire des femmes en Algérie indépendante.Simone Ben Amara was born in colonial Algeria in 1924 and died in Paris in 2011. Her trajectory seems to articulate several lives, during which her gender, class and “race” identities were troubled. The daughter of settlers, she became an anti-colonialist and Marxist activist. A Jew and a French citizen, she chose to identify as an Algerian and to struggle for national independence. Raised in normative femininity, she became a feminist lawyer, specializing in Muslim law in post-colonial Algeria. This article is based on her private archives, which enable us to analyse the construction of dissonant identities in colonial Algeria, and provide new perspectives on the history of women in Algeria after independence.
- Masculinité guerrière et césarisme patriarcal dans l'Indépendance du Venezuela au XIXe siècle - Frédéric Spillemaeker p. 23-45
Actualité de la recherche
- Repenser la citoyenneté. Race et genre dans les révolutions hispano-américaines - Federica Morelli p. 127-149 Cet article propose de penser la question du genre à l'époque des Indépendances dans l'Amérique espagnole à la lumière de la question de la race. En raison de la forte relation entre race et genre à cette époque, souvent témoignée par les contemporains eux-mêmes, on s'appuiera sur les travaux récents sur les descendants des Africains pour montrer les moyens utilisés par les femmes pour réclamer leurs droits et transformer leur position dans la société. Si les femmes étaient en principe exclues des droits de citoyenneté en raison de leur dépendance vis-à-vis du pater familias, elles utilisèrent cependant les nouveaux principes constitutionnels et les espaces de manœuvre laissés par les systèmes juridiques pour entamer des actions et revendiquer leurs droits.This essay aims to reconsider the issue of gender in Spanish America during the age of Independence movements. Considering the strong relationship between gender and race, which was often underlined by contemporaries, the article will build on more recent studies on people of African descent to illustrate the means employed by women to claim their rights and change their position in society. In theory, women were excluded from citizenship rights on account of their dependent situation vis-a-vis their pater familias. Yet they used the new constitutional laws and the spaces of maneuver that were opened by the legal systems in order to engage in lawsuits and claim their rights.
- Repenser la citoyenneté. Race et genre dans les révolutions hispano-américaines - Federica Morelli p. 127-149
Regards complémentaires
- Femmes dans la guerre d'indépendance grecque : la vision des philhellènes (1821-1829) - Denys Barau p. 151-163 La foi des philhellènes dans la légitimité du combat des Grecs contre l'Empire ottoman pour obtenir leur indépendance les a conduits à propager des images très contrastées des femmes grecques. D'un côté, les violences extrêmes (liées en particulier à la mise en esclavage) qui étaient réservées aux grecques suscitaient la compassion et nourrissaient l'indignation contre les Turcs. De l'autre, leurs participations aux combats – décrites comme héroïques – forçaient l'admiration et contribuaient à raviver l'enthousiasme philhellène. Mais ils ont été choqués par le spectacle plus inattendu de la soumission et de l'ignorance dans laquelle ils voyaient les femmes grecques vivre au quotidien.The faith of European Philhellenes in the legitimacy of the Greek struggle for independence from the Ottoman Empire led them to circulate very contrasted images of Greek women. On the one hand, the extreme violence directed at women (particularly enslavement) aroused compassion for them and indignation against the Turks. On the other hand, women's participation in combat – often described as heroic – was admired and helped to rekindle enthusiasm for their cause. Nevertheless, they were shocked by the unexpected state of submissiveness and ignorance which they witnessed Greek women experiencing in their everyday life.
- Fin d'empire et genre de la déglobalisation (1914-1939) - Tara Zahra, Nicole Albert p. 165-190 Cet essai analyse les mouvements politiques et sociaux de l'entre-deux-guerres qui étaient mobilisés contre la globalisation et l'internationalisme. Comment ces mouvements, liés à l'effondrement des empires, en particulier les Empires austro-hongrois et prussien, étaient-ils genrés ? Dans leur effort pour isoler et protéger les sociétés de l'impact de la globalisation après la Première Guerre mondiale et la Grande Dépression, les mouvements anti-globalisation ont aussi cherché à rétablir des rôles de genre et des familles “traditionnels”. Ces efforts réactionnaires cherchaient à fixer les hommes et les femmes dans des espaces et des places pensées en opposition au “global” : le local, la nation, le terroir, la maison.This essay focuses on interwar political and social movements that mobilized against globalization or internationalism, how those movements were gendered, and how they were linked to the collapse of empires. It is particularly concerned with the collapse of Europe's central Empires after World War I, those of Austria-Hungary and Germany. It argues that in their effort to insulate societies from the impact of globalization after World War I and during the Great Depression, anti-globalists also aimed to reestablish more “traditional” families and gender roles. Reactionary efforts to restabilize gender roles in interwar Europe aimed to anchor women and men in spaces and places understood to represent the opposite of the global: the locality, the nation, the soil, and the home.
- Femmes dans la guerre d'indépendance grecque : la vision des philhellènes (1821-1829) - Denys Barau p. 151-163
Documents
- Le procès de Micaela Mutis (1822). Un tournant historiographique de l'Indépendance colombienne - Gloria Vargas-Tisnés, Laura Buitrago, Capucine Boidin p. 191-198 Entre 1822 et 1824, Micaela Mutis, nièce de Don José Celestino Mutis, mène une intense bataille juridique contre son mari pour obtenir la garde de son enfant illégitime et revendiquer ses droits de citoyenne dans la nouvelle République de Colombie ; paradoxalement, elle est condamnée par le nouvel État en vertu des lois de l'Empire espagnol récemment abandonné. Ce cas, découvert et analysé par l'historienne Aída Martínez Carreño, souligne la nécessité de réinterpréter le rôle des femmes dans l'historiographie colombienne ainsi que la relation entre la vie privée et la vie publique et politique de nombre d'entre elles, qui ont été encouragées à devenir citoyennes grâce à leur engagement pour la cause patriotique. Ces dernières années, des chercheuses tels que Judith González et Martha Lux ont contribué à l'histoire des femmes en Colombie avec des résultats qui discutent et démontrent une fois de plus que le rôle joué par les femmes à cette époque est loin du rôle passif que l'historiographie traditionnelle, majoritairement masculine, leur avait accordé.Between 1822 and 1824 Micaela Mutis, the niece of Don José Celestino Mutis, launched an intense legal battle against her husband for the custody of her illegitimate son, and to claim her rights as a citizen in the new republic of Colombia. Paradoxically, she was condemned by the new state, under the laws of the recently abandoned Spanish empire. The case, discovered and analyzed by the historian Aída Martínez Carreño, indicates the need to reinterpret the role of women in Colombian historiography, as well as the relationships between the private, public and political life of many of these women, who were encouraged to access citizenship as a result of their commitment to the patriot cause. In recent years, researchers such as Judith González and Martha Lux have contributed to the history of women in Colombia with findings that discuss and demonstrate once again that the role played by women in this period is far from the passive role that traditional historiography, mostly written by men, had ascribed to them.
- Dans l'ombre de l'Histoire. Anis Kidwai et l'histoire féministe de la Partition de l'Inde - Anne Castaing p. 199-213 En 1971, Anis Kidwai, jeune veuve de la bourgeoisie intellectuelle musulmane d'Inde du Nord devenue travailleuse sociale, publiait Azadi ki chaon me (Dans l'ombre de la liberté), autobiographie bouleversante rédigée plus de vingt ans plus tôt, dans le bruit et la fureur qui accompagnèrent en 1947 la Partition de l'Inde au moment de la décolonisation. Elle met en évidence l'ampleur des violences genrées pendant la Partition, violences largement bannies des histoires nationales jusqu'aux années 1990-2000 où elles furent réexaminées par les historien.nes des Subaltern Studies. Cette autobiographie constitua à cet égard une source amplement mobilisée par des historien.nes soucieux d'explorer les « consciences subalternes », dont le récit de vie fut un véhicule privilégié. À cet égard, bien que très documentée, l'autobiographie de Kidwai constitue un choix peu anodin puisqu'il conjugue le témoignage et le « littéraire », mobilise tout autant le mode du récit référentiel que celui de l'expérience historique et le registre de l'émotion. Cet article s'intéresse à cette autobiographie, sa redécouverte puis sa traduction dans les années 2000, comme témoin du changement radical de paradigme entrepris par les Subaltern Studies dans leur approche de l'histoire, et plus particulièrement de l'histoire des violences de masse.In 1971, Anis Kidwai, a young widow belonging to the North Indian Muslim intellectual bourgeoisie, published her memoirs, Azadi ki chaon me (“In Freedom's Shade”), written more than twenty years earlier, in the aftermath of the 1947 Partition of India. In these memoirs, her narrative highlights the massive gender violence that accompanied independence and Partition, a violence that was silenced in national histories until the 1990s, when Partition came to be reexamined by historians working in Subaltern Studies. In this respect, Kidwai's autobiography was a source much consulted by historians interested in exploring “subaltern consciousness”, for which memoir-writing offered a particular way in. Well-documented as it is, Kidwai's text constitutes a significant choice, since it combines testimony and literary expression, being both highly referential and willingly subjective, even affective. This article examines her autobiography, its rediscovery and translation in the 2000s, as witness to the radical paradigm shift undertaken by Subaltern Studies in their approach to history, and more particularly to the history of mass violence.
- Le procès de Micaela Mutis (1822). Un tournant historiographique de l'Indépendance colombienne - Gloria Vargas-Tisnés, Laura Buitrago, Capucine Boidin p. 191-198
Varia
- María Lejárraga sur les chemins de la citoyenneté : modernité, féminisme, socialisme (Espagne, 1874-1974) - Ana Aguado, Rana Abou Chacra p. 215-235 L'article présente le parcours de María Lejárraga, brillante écrivaine moderniste, féministe et députée socialiste de la Seconde République espagnole, notamment durant cette période (1931-1936). Ce contexte eut un impact sur l'évolution de son identité sociale et littéraire de citoyenne publiquement et politiquement active, particulièrement engagée durant ces années en faveur du socialisme et du féminisme. L'article examine la relation entre la motivation émotionnelle de María Lejárraga et la joie de voir naître la République, son engagement civique et politique, ainsi que les changements dans le contenu et la forme de son écriture.This article presents the itinerary of María Lejárraga, a brilliant modernist writer, feminist and socialist deputy to the Constitutional Assembly of the Spanish Second Republic, especially during the years 1931-1936. This context influenced the evolution of her social and literary identity as a politically and publicly active woman citizen, and more specifically, a citizen committed to socialist and feminist issues. The article examines the linkage between María Lejárraga's emotional motivation and the joy of experiencing the birth of the Republic, as well as her civic and political engagement and the related changes in the substance and style of her writing.
- Impératrices et abbesses : les dominae imperiales ottoniennes (Xe -XIe siècle) - Justine Audebrand p. 237-260 À la fin du Xe siècle, en Germanie ottonienne, dans des circonstances politiques particulières, se développe une nouvelle forme de pouvoir au féminin, qui ne se restreint plus aux seules souveraines. Les filles et sœurs d'empereurs, en particulier Mathilde, abbesse de Quedlinburg, puis Sophie, moniale à Gandersheim, et Adélaïde, moniale à Quedlinburg, participent activement au gouvernement et à la représentation impériale du pouvoir. Elles peuvent exercer la régence et reçoivent de nouveaux titres, comme celui de dominae imperiales, qui leur est accordé par l'autrice des Annales de Quedlinburg, formidable miroir du pouvoir de ces femmes à l'aube du XIe siècle. Cette nouvelle configuration témoigne de l'intégration pleine et entière des femmes à la dynastie ottonienne, qui se pense dans son ensemble comme dynastie souveraine.At the end of the tenth century, in Ottonian Germany, in particular political circumstances, a new form of feminine power developed: it was no longer confined to queens. The daughters and sisters of emperors, especially Mathilde, abbess of Quedlinburg, followed by Sophia of Gandersheim and Adelaide of Quedlinburg, actively participated in government and in the imperial representation of power. They were able to exercise regency and they received new titles, such as dominae imperiales, conferred on them by the female author of the Annals of Quedlinburg, which is a remarkable reflection of the power of these women at the beginning of the eleventh century. This new configuration exemplifies the full integration of women into the Ottonian dynasty, which depicted itself as a sovereign dynasty.
- María Lejárraga sur les chemins de la citoyenneté : modernité, féminisme, socialisme (Espagne, 1874-1974) - Ana Aguado, Rana Abou Chacra p. 215-235
Clio a lu « Le genre des indépendances »
- Bonnie A. Lucero, Revolutionary Masculinity and Racial Inequality: gendering war and politics in Cuba Albuquerque, University of New Mexico Press, 2018, 345 p. - Blandine Destremau p. 261-266
- Fabio Giomi, Making Muslim Women European: voluntary associations, gender and Islam in Post-Ottoman Bosnia and Yugoslavia (1878-1941) Budapest, CEU Press, 2021, 386 p. - Naomi Davidson p. 266-270
- 2021/1 Natalya Vince, Our Fighting Sisters: nation, memory and gender in Algeria (1954-2012) Manchester, Manchester University Press, 2016, 296 p. - Nadia Sariahmed Belhadj p. 270-273
- Annette K. Joseph-Gabriel, Reimagining Liberation: how Black women transformed citizenship in the French Empire Champaign, University of Illinois Press, 2019, 262 p. - Pascale Barthélémy p. 274-277
Comptes rendus divers
- Miriam Valdés Guía, Prácticas rituales y discursos femeninos en Atenas. Los espacios sacros de la gyne Sevilla, UAM Ediciones /Editorial de la Universidad de Sevilla, coll. « Estudios Helénicos », 1, 2020, 464 p. - Violaine Sebillotte Cuchet p. 278-281
- Lucie Jardot, Sceller et gouverner. Pratiques et représentations du pouvoir des comtesses de Flandre et de Hainaut (XIIIe-XVe siècle) Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2020, 387 p. - Emmanuelle Santinelli-Foltz p. 282-284
- Martine Lapied, L'Engagement politique des femmes dans le sud-est de la France de l'Ancien Régime à la Révolution. Pratiques et représentations Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, 2019, 168 p. - Maria Goupil p. 284-287
- Karine Salomé, Vitriol. Les agressions à l'acide du XIXe siècle à nos jours Ceyzérieu, Champ Vallon, coll. « La chose publique », 2020, 286 p. - Frédéric Chauvaud p. 287-289
- Máire Fedelma Cross, In the Footsteps of Flora Tristan. A Political Biography Liverpool, Liverpool University Press, 2020, 259 p. - Isabelle Matamoros p. 289-293
"Clio" a reçu
- Clio a reçu - p. 295-296