Contenu du sommaire : Smart cities et nouvelles formes d'entreprises

La Smart City est un écosystème d'échange regroupant les institutions, les entreprises et les citoyens. Ce système assure, grâce aux technologies numériques l'échange continu et surtout en temps-réel d'informations pour améliorer le fonctionnement des villes et fournir de nouvelles solutions aux problèmes urbains. La Smart City vise à améliorer la qualité de vie des citoyens, à préserver l'environnement et à optimiser la gestion des ressources de la ville. Si le citoyen est souvent l'usager final des dispositifs offerts par la Smart City, celui-ci est relativement peu considéré comme partie prenante de celle-ci. Dès lors, notre recherche vise à mettre en lumière les formes et niveaux d'implication du citoyen dans la Smart City à partir d'une étude qualitative menée auprès de neuf responsables de structures publiques et privées. Nos résultats montrent que ces derniers cherchent à créer du sens en remettant le citoyen au cœur de la construction de la Smart City.

La mondialisation et l'évolution des technologies favorisent le développement de modèles de villes « laboratoire », villes d'expérimentation mettant en relation divers flux matériels et immatériels œuvrant à travers une série de réseaux interconnectés à une amélioration des services, notamment celui de la mobilité urbaine.Après une analyse de ce qu'est la Smart City et de comment se matérialise son « intelligence », nous traiterons de ses influences sur la gestion de la mobilité. Enfin, nous verrons comment s'opère la transition de ce modèle de ville de l'imaginaire collectif à l'espace physique à la fois en milieu urbain et en territoire rural.

Cet article, à vocation avant tout conceptuelle, a pour but de replacer l'utilisateur au centre des problématiques sur les objets connectés et l'IoT. Question à la fois philosophique, éthique et managériale, le statut plus ou moins actif de l'utilisateur dans l'orchestration de son environnement connecté et par extension les nouveaux usages qui vont en découler doivent faire partie intégrante de la réflexion sur les environnements intelligents, qu'il s'agisse d'une smart home ou d'une Smart City. Après avoir défini l'orchestration dans ce cadre, cette recherche amène à s'interroger sur la conception d'interfaces pour les objets connectés, permettant à l'individu de prendre un rôle actif dans son environnement connecté.

Afin d'améliorer et de structurer leurs pratiques, les professionnels ont eu un intérêt croissant pour le management de projets. Ce dernier s'est alors progressivement affirmé comme un modèle de gestion puis il a évolué, grâce à divers apports successifs, jusqu'aux méthodes agiles qui représentent une amélioration potentielle des capacités d'adaptation de la structure. Si de nombreuses recherches se sont intéressées à la mise en œuvre et aux apports des méthodes agiles, peu d'entre elles, d'après les éléments dont nous disposons, se sont penchées sur la caractérisation des dimensions qui la sous-tendent. Cet article se focalise sur la caractérisation de ces dimensions au travers de la question : « Quelles sont les composantes de l'orientation agile ? » Notre revue de la littérature nous permet d'identifier trois dimensions de l'orientation agile. Nous avons procédé alors à une première analyse quantitative basée sur le calcul de l'alpha de Cronbach, l'analyse factorielle et l'analyse des corrélations sur notre échantillon collecté par questionnaire. Cette démarche permet de valider une première étape et d'envisager la suite de la recherche.

Notre recherche a pour vocation de se pencher sur le concept de Smart City et de son développement aujourd'hui. Nous poserons le concept théorique et nous convoquerons la littérature scientifique. Celle-ci fait apparaître de nombreux freins au développement des smart cities et nous avons choisi d'en développer trois : les nouvelles villes technologiques, le copier-coller non réfléchi de modèles de Smart Cities existantes et la crainte de la perte de la vie privée. Nous tenterons de démontrer qu'en redonnant l'initiative aux citoyens et en faisant collaborer ceux-ci avec le pouvoir public et les entreprises, les possibilités de développement des smart cities semblent prometteuses.

Cette communication éclaire l'hétéronomie du développement organisationnel à l'aune du développement technologique. À l'ère du numérique, le développement technologique s'impose comme un impératif. Il s'agit de questionner sa pertinence dès lors qu'il ligature paradoxalement ses corrélats. L'éclairage proposé démystifie la promesse en raison du caractère ambivalent des ligatures.

La mise en place du réseau très haut débit (THD) en France est un projet de l'État mis en place par les collectivités territoriales, à l'échelle du département. Au travers de l'observation d'un de ces départements, les Pyrénées-Orientales, et d'un projet de déploiement, Numérique 66, nous portons nos regards croisés de chercheurs en Sciences de l'Information et de la Communication et de praticien afin de proposer des pistes d'analyse de la gouvernance de ce dispositif.Notre article propose de démontrer que cette mise en place donne des signes de renforcement et d'optimisation de la gestion des territoires en terme d'organisation, et qu'il apparait une forme naissante de nouvelle gouvernance, prenant en compte l'ensemble des acteurs dans la multiplicité de leurs rôles, de leurs compétences et de leurs attentes.

La transformation numérique affecte en profondeur les organisations en réseau comme l'entreprise ou la ville. Pour mettre en perspective les enjeux de cette transformation, nous proposons d'enrichir notre modèle de représentation dynamique de l'information, basé sur le concept de graine d'information, avec la théorie des champs. Un exemple simplifié illustre la fécondité de cette approche par la mise en évidence d'un processus de création de valeur.

Nous contribuons à la discipline des Sciences de l'information et la communication en nous intéressant à l'effet du changement de l'apprentissage sur l'utilisateur-apprenant, dans le contexte des Universités Numériques Thématiques (UNT). Nous explorons la possibilité de construire une première approche d'un prototype de logiciel, s'intitulant PAUN. L'objectif de ce dernier est tout d'abord, de structurer le profil d'un utilisateur-apprenant et ensuite, de visualiser les résultats de sa recherche des ressources électroniques, dans un tableau de bord nominatif. L'utilité de PAUN est de permettre à l'utilisateur-apprenant, inscrit à une UNT, de faire le suivi de sa recherche et de la comparer avec son secteur d'activité. Nous fondons ce travail sur les méthodes des ontologies et de la correspondance sémantique. Nous appliquons notre démarche à un cas particulier, celui de l'Université Numérique Ingénierie et Technologie.

Les villes intelligentes ne cessent de se développer au vingt-et-unième siècle, tant en Asie, en Amérique qu'en Europe. Elles sont confrontées à l'enjeu de la cyber sécurité. Après un bref rappel de l'état de l'art, sont posées les questions suivantes : la cyber sécurité est-elle vraiment protectrice pour les villes intelligentes ? Les dérives, et notamment la cyberattaque, ne limitent-elles pas l'essor de la cyber sécurité

L'émergence du concept de ville « intelligente » au début des années 2000 a fait suite à une technologisation de la ville et de ses différents espaces, permettant la multiplication d'outils numériques, l'automatisation de la gestion des infrastructures, l'amélioration de la qualité des services urbains, augmentant considérablement le nombre de puces et de capteurs dans l'espace urbain. Parallèlement à cela, le nombre de téléphones « intelligents », d'applications et d'écrans a lui aussi augmenté, multipliant les dispositifs numériques grâce auxquels les utilisateurs sont à même de laisser des traces numériques, des plus banales aux plus intimes et privées, en rapport avec leurs déplacements, leurs transactions et leurs achats en ligne, leur historique internet… Par leur efficacité, toutes ces technologies numériques sont à même de générer de puissants dispositifs de contrôle et de surveillance.

Le présent travail tente d'interroger les répercussions de la révolution cybernétique dans l'espace urbain et comment elles modifient la structuration même de l'État dans ses relations avec le citoyen. Il s'agit ainsi de situer des éléments de réflexions et méthodologiques qui permettent d'aborder comment des espaces devenus intelligents, posent la territorialisation de la transformation numérique en produisant des normes. Ces normes gèrent l'ensemble des faits sociaux médiés à travers des process qui construisent une hyperville en tant nouvel acteur territorial dont les règles d'organisation renvoient à celles du management entrepreneurial définissant de nouvelles modalités de gouvernance qui « ubérisent » les fonctionnalités de l'État.

La création d'artéfacts électroniques est à l'origine d'un nouveau paradigme où chacun peut être connecté à tous, et réciproquement. Dans cette communication, la thématique sera articulée autour de la distance proxémique uniforme existant sur Internet et de son incidence sur la structure organisationnelle construite dans ce paradigme virtuel. Finalement, la corrélation entre de nouveaux systèmes organisationnels et une distance proxémique uniforme sur Internet, n'ouvrirait-elle pas sur une redéfinition de l'organisation en général, et n'interrogerait-elle pas sur les retombées que ces nouveaux facteurs pourraient avoir dans la société civile et, indirectement, dans les entreprises ?

Au-delà d'un simple mot à la mode, le big data est en passe de devenir un des enjeux majeurs dans les entreprises et devient notamment une source d'innovation de business model très importante.Après un rappel des fondamentaux du big data, nous proposons une approche qui explore 11 directions big data pour inventer ou réinventer un business model, dans la proposition de valeur ou l'architecture de valeur, sous la forme d'une roue d'inspiration de l'innovation avec des cas concrets illustratifs.