Contenu du sommaire : Cohabiter dans la ville : troubles, résistances, coopérations
Revue | Espaces et Sociétés |
---|---|
Numéro | no 186-187, 2022/3-4 |
Titre du numéro | Cohabiter dans la ville : troubles, résistances, coopérations |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
I - Cohabiter dans la ville : troubles, résistances, coopérations
- Éditorial - Florence Bouillon, Marine Maurin, Pascale Pichon p. 9-17
- Conjuguer le chez-soi au pluriel : le cas des habitats participatifs - Pierre Servain p. 19-34 La consigne « restez chez vous » entendue lors du confinement sanitaire de mars à mai 2020 repose sur une représentation statique du « chez-soi ». Cela éclaire par contraste le travail à l'œuvre dans les habitats participatifs dans lesquels le chez-soi renvoie d'une part à la cellule domestique du ménage dans son logement, mais aussi au groupe habitant, constitué en tant que cellule domestique à part entière. Rendre compte de ce type d'expérience permet de documenter la manière dont les habitants peuvent travailler leurs manières d'habiter, et en particulier configurer diversement leurs rapports de voisinage et de cohabitation.The “stay at home” advice heard during the pandemic lockdown between March and May 2020 assumes a static representation of “home”. By contrast, this sheds light on the work underway in participatory habitats where “home” refers both to the domestic unit of the household in its dwelling, but also to the resident group, constituted as a domestic unit in its own right. In describing this type of experience, we are able to document how residents can work on the ways they live, and in particular explore different configurations in their relations to neighbours and those they live with.
- Cohabiter dans un studio de travailleurs migrants : contraintes gestionnaires et « arts de faire » - Laura Guérin p. 35-50 Depuis le début des réhabilitations de foyers de travailleurs migrants en 1997, l'hébergement de proches, pointé du doigt et qualifié de « suroccupation » par les gestionnaires, est mis à rude épreuve. Contraints spatialement dans les nouveaux studios remplaçant les dortoirs et les salles collectives, les habitants doivent faire avec – et contre – les injonctions au vivre seul et les cadres juridiques, spatiaux et techniques de plus en plus stricts face aux pratiques de cohabitation. Comment les tactiques quotidiennes et les « arts de faire » des habitants contournent-ils les obstacles et les contraintes toujours réinventés des gestionnaires ? À partir de l'ethnographie d'un logement à Saint-Denis, cet article retrace la trajectoire d'une cohabitation transformée par la vie quotidienne en migration, ainsi que par la politique gestionnaire, toujours plus contraignante.Since the start of the renovation work on migrant workers' hostels in 1997, the managers of such hostels have opposed the accommodation of relatives on grounds of “overcrowding”. Spatially restricted in the new studios that replaced the dormitories and communal rooms, residents have to accommodate to and resist the imposition of solitude and the increasingly strict legal, spatial and technical frameworks surrounding hostel living. What day-to-day tactics and “art of practice” do they used to circumvent the constantly evolving obstacles and constraints imposed by the managing entities? Drawing on the ethnography of a hostel in Saint-Denis, this article traces the trajectory of communal living transformed by the everyday life of migration and the increasingly restrictive management policy of the residence.
- Bifurcation squat. Un mouvement militant pris dans les métamorphoses de la ville - Marc Breviglieri p. 51-66 Ce texte interroge la brusque disparition d'un mouvement squat qui, pendant une trentaine d'années, et jusqu'à la fin des années 2000, a siégé au cœur de l'urbanité genevoise. Pour cela, tirant en partie profit d'une enquête ethnographique réalisée au début des années 2000, il propose une approche sociohistorique nourrie par des entretiens et des archives conservées par d'anciens squatters. L'analyse présente d'abord l'histoire intérieure des espaces de cohabitation où les squatters ont aménagé leur existence commune, non sans vives tensions et effets d'érosion du collectif. Elle revient ensuite sur le rassemblement stratégique du mouvement autour d'un axe artistique qui a mis en question la radicalité de sa contre-culture, amplifiant une dissension interne et funeste. Finalement, l'article interroge la contribution de la culture squat à une gouvernance urbaine postindustrielle qui a su exploiter sa créativité tout en contribuant, paradoxalement, à sa normalisation.This text investigates the sudden disappearance of a squat movement which, for about thirty years up to the end of the 2000s, dwelled at the heart of Geneva's urban scene. Drawing in part on an ethnographic survey carried out in the early 2000s, it adopts a sociohistorical approach based on interviews and archives kept by former squatters. The analysis begins with a look back at the internal history of the spaces where the squatters lived together, which was not without its tensions and symptoms of community erosion. It then explores how the movement gravitated around a strategic artistic axis that undermined its counter-culture radicality, fatally amplifying internal dissension. Finally, the article questions the contribution of “squat culture” to a postindustrial urban governance that was able to exploit its creativity but paradoxically contributed to its normalisation.
- Village contre village. Conflits autour d'un village d'insertion pour migrants roumains précaires - Louis Bourgois p. 67-85 Cet article analyse un conflit local survenu au sein d'une commune de 5 000 habitants, lié à l'installation, de 2016 à 2018, d'un « village d'insertion » pour 80 migrants roumains précaires. Pour en comprendre les ressorts sociologiques et politiques, il mobilise, dans un premier, temps la notion de syndrome Not In My Backyard (nimby, « Pas dans mon jardin »), utilisée dans de nombreux travaux depuis les années 1980 pour étudier les conflits liés à l'implantation de structures sociales. Il démontre, ensuite, que ce conflit dépasse les frontières de la commune par l'irruption d'acteurs extérieurs à celle-ci : d'une part, des groupuscules d'extrême droite engagés dans une « guerre culturelle » contre l'immigration ; d'autre part, le diocèse de Lyon impliqués dans une réponse large d'accueil des migrants. Enfin, par une comparaison avec une situation similaire mais non conflictuelle, le texte pose la question du poids et de l'influence de chacun des facteurs internes et externes dans la production de conflits locaux d'implantation.This article analyses a local conflict in a town of 5,000 people arising from the installation of an “integration village” for 80 vulnerable Romanian migrants between 2016 and 2018. To understand its sociological and political dimensions, the article first adopts the notion of the Not In My Backyard (nimby) syndrome, widely used in research since the 1980s. It then shows how this conflict spread beyond the boundaries of the town, by drawing in external actors: on one side, extreme right-wing groups pursuing a “culture war” against immigration, on the other, the diocese of Lyon pursuing a hospitality strategy. Finally, by comparing it with a similar but non-conflictual situation, the article raises the question of the weight and influence of each of the internal and external factors in the production of local settlement conflicts.
- « Nos voisins de la rue ». Une cohabitation entre riches paroissiens et sans-abri - Mathilde Caro, Erwin Flaureau p. 87-102 À partir d'une enquête ethnographique menée entre 2015 et 2018 auprès de maraudes catholiques dans des quartiers bourgeois parisiens, nous abordons l'engagement bénévole des riches paroissiens auprès de sans-abri avec lesquels ils cohabitent au quotidien. L'étude de cas entend éclairer le lien social que tissent des résidents familiers d'un entre-soi bourgeois avec les sans-abri de leur quartier et propose de montrer en quoi celui-ci contribue à leur attachement au quartier. Si la paroisse locale se présente comme un vecteur d'entre-soi, elle invite aussi les résidents à effectuer des maraudes à proximité de chez eux. S'observe alors la constitution d'un lien social appréhendé par ceux-là avec ambiguïté comme un lien d'amitié, mais stabilisé dès lors qu'il est perçu en tant que relation de voisinage. Cette dernière se révèle finalement contribuer à l'attachement des paroissiens au lieu, fondé sur l'interconnaissance et la valorisation d'une « proximité » avec les pauvres du quartier, enjeu de distinction.This article is based on an ethnographic study conducted from 2015 to 2018 on Catholic parish patrols in middle-class Paris neighborhoods. It explores the commitment of rich parish volunteers toward the homeless people with whom they live side-by-side on a daily basis. This case study seeks to clarify the social bond that links these inhabitants, embedded in their familiar middle-class world, with the homeless in their own neighborhood, and how this bond strengthens their dedication to their neighborhood. While the local parish would appear to be a medium of group identity, it also encourages members of that group to patrol in aid of the homeless. What emerges is the formation of a social bond that the parishioners perceive not quite as a bond of friendship, but embrace once it is perceived as a relationship between neighbors. This relationship ultimately contributes to the parishioners' sense of attachment to the place, rooted in mutual acquaintanceship and the celebration of a “proximity” with the neighbourhood poor, a source of distinction.
- Habitants de quartiers aisés et chiffonniers à Buenos Aires : récupération informelle et conflits d'usage dans l'espace public - Sabina Dimarco, Matias Landau p. 103-116 Après la crise de 2001, la massification de l'activité de tri et de vente de déchets récupérables – communément appelée « cartoneo » à Buenos Aires, en Argentine – a créé un théâtre inédit de cohabitation urbaine lié à la présence quotidienne des cartoneros dans les quartiers aisés. À partir de ce phénomène, cet article analyse la genèse d'une problématisation fondée sur la dichotomie banalisée entre habitant « respectable » (vecino) et chiffonnier (cartonero). Il décrit le déploiement de la métaphore de l'« invasion », présente dans les principales scènes et lieux d'interaction, et compare les différentes attitudes adoptées par les groupes d'habitants et les autorités publiques.The increase in the sorting and sale of recoverable waste, popularly called « cartoneo », in Argentina after the post-2001 crisis, shaped a novel scenario of urban coexistence based on the daily presence of cartoneros (litter pickers) in wealthy neighbourhoods. Drawing on this event, the article analyses the genesis of a problem based on the everyday dichotomy between “respectable” residents (vecino) and litter pickers (cartonero). It describes the emergence of a metaphor of “invasion”, presents the main stages and scenarios of interaction, and compares different attitudes adopted by neighbourhood groups and public authorities.
- Travail et cohabitations en contexte de gentrification à Berlin et à Palerme - Hélène Jeanmougin p. 117-134 Nous interrogeons les modalités, les temporalités et les enjeux des cohabitations entre anciens et nouveaux habitants dans deux quartiers en voie de gentrification : le Reuterkiez à Berlin et la Magione à Palerme. Les différents modes d'habiter et de cohabiter sont ainsi questionnés par le prisme du travail, en postulant que c'est le travail – ou son absence – qui influence en partie les usages, les pratiques et les perceptions du quartier. Nous montrons d'abord comment il oriente les (in)visibilités locales et les perceptions des différentes catégories d'habitants. Nous analysons ensuite les manières dont il participe à façonner ou à consolider les identités, les catégorisations et les jugements moraux. Nous concluons sur l'intérêt de cet angle d'analyse qui permet d'éclairer la complexité des dynamiques d'appropriation, de ségrégation et de domination inhérentes au processus de gentrification.This article examines the modalities, the temporalities and the issues of coexistence between old and new inhabitants in the Reuterkiez in Berlin and the Magione in Palermo, two neighborhoods undergoing rapid gentrification. The different ways of living and living together are explored through the prism of work, with the postulate that it is work—or its absence—that partly influences the routines, practices and perceptions of the neighbourhood. We first show how it moulds local (in)visibilities and perceptions of different categories of inhabitants. We then analyse the ways in which contributes heavily to the shaping or consolidation of identities, categorisations and moral judgments within the two neighbourhoods. We conclude by arguing for the value of this angle of analysis in shedding light on the complexity of the dynamics of appropriation, segregation and domination inherent in the process of gentrification.
- Vulnérabilité hydrique et compromis de coexistence à Bruxelles - Pauline Bacquaert, Jean-Michel Decroly, Chloé Deligne, Pierre Lannoy, Valentina Marziali, Xavier May p. 135-153 L'expression « vulnérabilité hydrique » désigne dans cet article la condition d'une personne qui éprouve des difficultés d'accès à l'eau d'hygiène (hygiène corporelle, lavage du linge ou accès à des toilettes) du fait de son coût, de l'état du logement (défectuosité ou manque d'équipements adéquats) ou de son absence. Exploitant les matériaux d'une enquête menée à Bruxelles en 2019-2020, les auteur-e-s explorent les modalités de l'accès à l'eau d'hygiène pour les individus confrontés à cette situation. Après un panorama du phénomène à Bruxelles sont abordées les modalités de cohabitation qui se développent dans les lieux organisés pour fournir aux habitant-e-s qui en sont dépourvu-e-s un accès à l'eau pour leur hygiène corporelle. Enfin sont étudiés des lieux qui ne sont pas normalement dédiés à recevoir les demandes de personnes affectées par la vulnérabilité hydrique ; il est alors montré que l'accès à l'eau d'hygiène s'y joue en fonction d'arrangements institutionnels variables et d'ajustements interpersonnels exigeants pour les parties en présence.“Water vulnerability” is the term used to refer to the condition of a person who has difficulty accessing clean water (for washing and laundry or toilet use) because of its cost, because of housing conditions (deficiency or lack of adequate facilities) or because of lack of housing. Drawing on material from a survey conducted in Brussels in 2019-2020, the article explores the ways in which access to clean water is organised for and by people living in these circumstances. After an overview of the phenomenon in Brussels, the article explores the forms of coexistence that develop in places designed to provide water vulnerable people access to water for personal hygiene. Lastly, looking at places where water vulnerability issues are not expected, it shows that access to water for hygiene in such spaces depends on a variety of institutional arrangements and interpersonal agreements that place heavy demands on the parties involved.
- Cohabiter avec les sans-abri : registres d'appréhension et formes de cohabitation - Thibaut Besozzi, Hervé Marchal p. 155-171 À partir d'une recherche ethnographique réalisée au sein de la métropole de Nancy, cet article rend compte de situations de cohabitation entre les personnes sans abri et de multiples acteurs (commerçants, habitants, bénévoles, intervenants sociaux, membres de diverses polices) amenés, d'une façon ou d'une autre, à cohabiter avec ceux qui incarnent une figure de l'altérité radicale. Plus précisément, il s'agit de rendre visibles différents registres d'appréhension de l'autrui radical dont il est question ici et, par extension, de dessiner les contours de formes de cohabitation qui s'enchevêtrent, se succèdent et se conjuguent au quotidien. L'observation fine des moments de cohabitation révèle à quel point les cohabitants des personnes sans abri témoignent à leur égard de « formats » de considération qui ne sont pas toujours univoques, quand bien même certains tendent à s'imposer sans toutefois annihiler des appréhensions potentielles différentes de l'autre démuni.Drawing on ethnographic research carried out in Nancy, this article reports on situations of coexistence between homeless people and multiple actors (shopkeepers, residents, volunteers, social workers, members of various police forces) who, in one way or another, have to live alongside people who embody the exemplar of radical otherness. More precisely, the aim is to use an ethnographic approach to reveal different registers of perception of this radical other and, by extension, of sketching the outlines of forms of coexistence that both follow each other and combine in daily life. Close observation of the moments of coexistence reveals the extent to which the people who live alongside the homeless show consideration for them in “formats” that are not always identical, and though some of them tend to dominate, they do not erase other potential ways of seeing the deprived other.
- Cohabitations marquées par la violence à Bogotá : le cas des sans-abri - Nataly Camacho Mariño p. 173-188 La présence de sans-abri usagers de drogues à Bogotá est marquée par des tensions constantes. Des manifestations d'extrême violence contre eux, dont certaines sont systématiques, persistent depuis plusieurs décennies dans la capitale colombienne. À travers le prisme d'une démarche ethnographique et d'une réflexion historique, le propos de cet article est d'analyser ces formes de violence survenant dans le partage quotidien de l'espace urbain et leurs liens avec l'histoire récente de la ville et du pays. Nous étudions les risques, la peur, la sécurité urbaine, les vulnérabilités, les actions institutionnelles et la moralité de la propreté, tout en essayant de démêler le circuit souterrain des relations qui rendent ces formes de violences possibles et persistantes.The presence of homeless drug users in Bogotá is marked by constant tensions. They have been the object of extreme, sometimes systematic, violence for many decades in the Colombian capital. Through the prism of an ethnographic approach and a historical exploration, the purpose of this article is to analyse these forms of violence in the sharing of the city and their links with the recent history of the city and the country. It reflects on risks, fear, urban insecurity, vulnerabilities, institutional actions, the morality of cleanliness, while trying to unravel the underground network of relationships that make these forms of violence possible and persistent.
II - Varia
- Vers un accès au foncier plus inclusif pour les néo-agriculteurs ? Informations, réseaux et autochtonie - Adrien Baysse-Lainé p. 191-210 En France, les dynamiques clientélaires dans l'accès au foncier agricole sont vectrices d'exclusion des agriculteurs non intégrés aux réseaux des organisations professionnelles dominantes. À partir d'enquêtes conduites dans l'Amiénois, le sud-est de l'Aveyron et le Lyonnais, l'article se penche sur la mise en réseau de personnes (acculturation, sociabilité, ancrage territorial) et d'informations (centralisation et diffusion, veille foncière). Cette dernière repose sur des organisations de la gauche paysanne et cible des aspirants agriculteurs non issus du monde agricole, souvent considérés comme atypiques et manquant de capital d'autochtonie. Face à une circulation de l'information foncière encore peu transparente, cette stratégie réticulaire vise une justice foncière procédurale, mais ses résultats restent limités par rapport à ses ambitions d'inclusivité dans l'accès à la terre.In France, the social control of access to land is marked by clientelism, which is a source of exclusion for farmers who are not part of the networks of the dominant professional organisations. Drawing on surveys conducted in the Amiénois, south--eastern Aveyron and Lyonnais regions, the article examines one of the strategies used to circumvent this control. This “reticular” strategy is based on mobilising networks of people (acculturation, sociability, territorial anchoring) and information (centralisation and dissemination, land monitoring). It is implemented by leftist smallholder organisations and targets aspiring farmers who do not come from the agricultural world and who are often perceived as outsiders who lack the capital that comes with indigeneity. In a system where flows of information about available land are still not very transparent, this networking strategy seeks to achieve procedural land justice, but has had limited success in achieving its goal of inclusiveness in access to land.
- Vers un accès au foncier plus inclusif pour les néo-agriculteurs ? Informations, réseaux et autochtonie - Adrien Baysse-Lainé p. 191-210
III - Controverse
- La métropolisation en question - François Cusin p. 213-218
- Les métropoles sont-elles les villes les plus performantes ? - Olivier Bouba-Olga, Michel Grossetti, Denise Pumain p. 219-247
IV - Traduction
- L'invention de la favela - Lícia do Prado Valladares, Valentine Leÿs, Edmond Préteceille p. 251-269
- Lícia do Prado Valladares (1946-2021) : l'observation sociale comme mode de vie - Margareth da Silva Pereira, Bernard Barraqué p. 271-277
Notes de lecture
- Manola Antonioli, Guillaume Devron, Luc Gwiazdzinski, Vincent Kaufmann, Luca Pattaroni, Manifeste pour une politique des rythmes, Lausanne, EPFL, 2021, 168 p. - Mireille Diestchy p. 279-282
- Mélanie Duclos, Les braconniers des poubelles. À la rencontre des biffins, Paris, Syllepse, 2021, 214 p. - Axel Wilmort p. 282-285
- Anne Clerval, Antoine Fleury, Julien Rebotier, Serge Weber éd., Espace et rapports de domination, Rennes, PUR, 2015, 399 p. - Leïla Frouillou p. 285-289