Contenu du sommaire : Faire des sciences sociales du politique
Revue | Politix |
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Numéro | vol. 25, no 100, 2012 |
Titre du numéro | Faire des sciences sociales du politique |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Éditorial - p. 3-5
Retours sur l'histoire de Politix
- Présentation - p. 7-8
- Retour sur un quart de siècle d'une revue « militante » - Jean-Louis Briquet, Frédéric Sawicki p. 9-40 Les auteurs proposent une « ego-sociologie » de Politix, dont ils ont été parmi les fondateurs et dont ils sont aujourd'hui encore membres actifs de la rédaction. Ils précisent ce qu'a été à l'origine le projet de cette revue « militante » : rompre avec l'académisme qui caractérisait le milieu disciplinaire ; développer le dialogue avec l'ensemble des sciences sociales ; élargir le champ d'analyse de la science politique en s'intéressant à la dimension sociale des phénomènes politiques. Ils reviennent ensuite sur les évolutions de la revue, sur les enjeux qui sont apparus avec les transformations des conditions de publication et d'évaluation tant des revues que des articles soumis.Turning Back on the Twenty-Five Years of a “Militant” Journal
As members of the founders of Politix and as members of its editorial board, J.-L. Briquet and F. Sawicki offer an “ego-sociology” of this journal. Since its creation, in 1988, Politix has constantly defended a conception of political science anchored in the social sciences and promoted an interdisciplinary approach. The challenge is now to maintain its intellectual and editorial project, dealing with the weight of the new standards of the academic and editorial activities in the field of social sciences. - Politix, 1988-2012 : changement de génération, basculement de paradigmes - Pierre Favre p. 41-62 Depuis sa création en 1988, la revue de sciences sociales du politique Politix a connu une évolution considérable. En vingt-cinq ans, une nouvelle génération s'est substituée à la génération de ses créateurs et un paradigme nouveau a pris la place de l'ancien. À l'origine revue d'école, Politix s'est alignée sur les standards internationaux en matière de publication dans les sciences sociales. Longtemps dominée par le constructivisme, la revue en vient maintenant à le critiquer ou à l'ignorer. Alors que presque toutes ses livraisons comportaient des articles historiques, elle accueille de moins en moins d'études socio-historiques et de plus en plus d'études de cas contemporains étrangers. Là où l'empirisme était peu valorisé, il est maintenant pleinement revendiqué. Les recherches publiées étaient peu cumulatives, elles le sont beaucoup plus fréquemment. Si enfin la revue s'est attachée longtemps aux objets canoniques de la science politique, elle défriche actuellement de nouveaux domaines de recherche. Cette véritable mutation d'une revue sous le même intitulé, avec la même présentation et le même mode de fonctionnement, ne peut être expliquée sans faire appel à des investigations de sociologie de la science, dont le programme est ici esquissé.Politix, 1988-2012 : Generational Change, Paradigm Shift
Since its creation in 1988, Politix has evolved considerably. In twenty-five years, a new generation has replaced the founding one and a new paradigm has emerged, replacing the previous. Originally a journal devoted to critical political sociology, Politix has progressively adopted the international standards of publication in the social sciences. For a long time, the journal had been dominated by a constructivist approach ; now constructivism is either criticized or ignored. Whereas most of the first issues of Politix were including many historical papers, recent issues mostly focus on non socio-historical studies and contemporary as well as foreign case studies. In the past, empiricism wasn't highly enhanced ; it has now become a core subject. Recently published research is also much more cumulative than the previous. Although the journal was focused on critical approaches of canonical objects of the discipline for a long time, it now addresses new research fields. This profound change of a journal that keeps the same title, the same presentation and the same way of working, has to be explained through inquiries inspired by the sociology of science. This article offers a research agenda for such inquiries. - En r'venant d'la r'vue - Michel Offerlé p. 63-81 Dans cet entretien, Michel Offerlé revient sur le contexte institutionnel, intellectuel et scientifique qui a vu apparaître Politix. Ce retour permet de comprendre en quoi la revue a participé à un mouvement plus général de transformation des sciences sociales du politique, initiée avant qu'elle ne naisse et grandisse et portée également en d'autres lieux, notamment par la revue Genèses dont Michel Offerlé a été l'un des fondateurs.Interview with Michel OfferléIn this interview, Michel Offerlé looks back on the institutional, intellectual and scientific context in which Politix was born. That allows a better understanding of how the journal has been part of a wider movement that transformed the social sciences of the political, a movement that was active before Politix grew up and that was also supported in other places, especially the journal Genèses, among the founders of which is Michel Offerlé.
Faire du terrain, penser par cas
- Présentation - p. 83-84
- De quoi un cas est-il le cas ? : Penser les cas limites - Camille Hamidi p. 85-98 Si les travaux fondés sur l'enquête ethnographique connaissent un renouveau et une légitimité croissante ces dernières décennies en France, la capacité de cette méthode à produire des résultats théoriques généralisables au-delà des cas étudiés fait toujours question. En présentant les différentes étapes d'une enquête de terrain portant sur les associations de jeunes issus de l'immigration, l'article met en évidence le caractère nécessairement itératif du processus de théorisation à partir des cas. Il s'intéresse plus spécifiquement à la question des cas limites et propose de distinguer deux façons de concevoir ceux-ci en fonction du rapport qu'ils entretiennent au processus de théorisation : l'approche en termes de cas négatifs, qui vise à tester la robustesse et le degré d'extension d'une théorie ; l'approche en termes de cas limites, qui vise à mettre la théorie à l'épreuve dans ses marges afin de spécifier ses conditions de validité et de la reconstruire.What Is a Case the Case Of ?
Though ethnographic methods seem to have gain credit and legitimacy these past decades in France, whether or not this method can produce theoretical results that are relevant beyond the case studied is still quite debated. By retracing the various steps of a fieldwork research conducted on voluntary associations of young migrants, this article makes two epistemological points. In keeping with Ragin's analysis on casing, it demonstrates that producing a theory based on a case study is necessarily an iterative process and that one only finds out what his case is a case of once the research is over. More specifically, it focuses on limit cases, and offers to conceptualize two forms of such cases, depending on how they are used to produce theory : negative cases are used to test the robustness and the degree of expansion of an existing theory ; limit cases are used to test an existing theory in order to refine it, specify its conditions of validity and reconstruct it. - Ce que le terrain peut faire à l'analyse des votes - Céline Braconnier p. 99-112 L'analyse électorale se nourrit surtout, aujourd'hui, de données de sondages atomistiques. Le modèle explicatif de l'électeur rationnel produisant ses votes seul à partir d'une étude de l'offre politique s'en trouve encore renforcé. En prenant appui sur des expériences de recherche par plans d'observation localisés, il s'agit ici de souligner l'intérêt scientifique que présente un retour au terrain pour comprendre plus en profondeur ce dont les votes sont faits. D'une part, l'étude de cas, par le cumul et le croisement de données variées dont la solidité est contrôlée, permet de dessiner des logiques fines de comportement dont d'autres enquêtes peuvent ensuite établir la distribution dans l'espace social. D'autre part, elle ménage une appréhension des électeurs dans leurs environnements – familiaux, amicaux, résidentiels – qui autorise l'analyse de la nature collective du vote. Les caractéristiques socio-démographiques des individus, leur parcours scolaire, professionnel, résidentiel, sont alors appréhendés comme des prédispositions incorporées à s'abstenir, à voter ou à le faire dans un certain sens dont le chercheur saisit l'actualisation dans des pratiques ou au contraire la neutralisation par les environnements. Faire du terrain conduit donc à penser le vote autrement.What Field Studies Can Bring to Electoral Analysis
Nowadays, electoral analysis relies mainly on atomistic data surveys. The explanatory model of rational voter, producing his vote without being influenced by anything surrounding him, and from a study of supply policy is further reinforced by such a model. This paper emphasizes the scientific interest of going back to field studies to allow a better understanding of what voting is really made of. It uses several research experiences based on observational methods confined to an area. On the one hand, because case study allows the accumulation and the crossing of verified data of a different kind, it leads to a precise logic of behavior which further investigations can then determine in terms of mapping. On the other hand, case study apprehends voters in their environments – family, friends, and area of residence – which allows the analysis of the collective dimension of voting. The socio-demographic characteristics of individuals, their academic, professional, or residential evolution are then understood as embodied predispositions to abstain or to vote, or to do so in a certain sense. The researcher can then observe if such predispositions can turn into voting practices or if, on the contrary, they seem neutralized by the environment. Therefore, field studies lead to a different and in-depth analysis of voting practices. - Observer un collectif militant en milieu populaire - Julian Mischi p. 113-128 À partir surtout d'un travail de terrain mené auprès de syndicalistes cheminots, cette contribution traite de certains enjeux de la démarche ethnographique appliquée aux groupes militants. Alors que la socialisation militante est le plus souvent étudiée ex post, c'est-à-dire à partir d'entretiens au cours desquels les enquêtés reviennent sur leur parcours et leurs motivations, une telle démarche vise à saisir cette socialisation in situ, en observant les activités militantes sur plusieurs années. Néanmoins, la conduite d'entretiens et le travail documentaire s'avèrent essentiels pour prendre en compte les rapports de force qui encadrent les situations observées et inscrire les activités militantes dans leur configuration organisationnelle. La stratégie de recherche adoptée implique d'accepter le caractère en partie imprévisible de la construction du dispositif méthodologique. Elle offre aussi la possibilité, sous certaines conditions, de discuter de ses hypothèses de recherche avec les enquêtés devenus des alliés.Observation of a working class activist group
Based on fieldwork carried out with unionized railway workers, this contribution concerns certain stakes in ethnographic work conducted with activist groups. While activist socialization is most often studied after the fact – that is, based on interviews where activists recount their history and motivations – our research aims to document this socialization in situ, by observing activist activities over the course of many years. At the same time, conducting interviews and documentary work still prove to be invaluable in accounting for the relationships of force that constrain the observed situations and contextualizing activist activities in the configuration of the organization. The adopted research strategy requires accepting the partially unpredictable character of the methodology's construction. It also offers the possibility, under certain conditions, of discussing one's research hypotheses with one's informants-become-allies. - Localiser le terrain de l'international - Johanna Siméant p. 129-147 Les formes d'actions transnationales, parce qu'elles renvoient, pour partie au moins, à des pratiques et configurations dans lesquelles la superposition routinière une société / un État est encore plus problématique qu'elle ne l'est déjà lorsque l'enquête est cantonnée à l'intérieur de frontières nationales, peuvent appeler à déployer des stratégies empiriques et théoriques particulières. C'est le propos de cet article que d'en exposer quelques-unes, qui renvoient à la question de l'identification du terrain et des processus d'internationalisation. L'article réfléchit aux moyens de saisir la division du travail dans ces organisations internationales, et au traçage des parcours individuels comme moyen de reconstituer les milieux de l'activisme international. Il examine enfin les possibilités ouvertes par des enquêtes collectives menées dans les événements internationaux.Localizing the Field of the International
Transnational forms of activism partially involve practices and configurations in which the superposition between society and the state is even more problematic than it already is when action is considered “local”. Their observation can therefore involve specific empirical and theoretical strategies. This articles aims to expose some of them, linked to the identification of “the field” and of internationalization processes. The article examines the ways to grasp the division of labor in those international organizations, and to track individual trajectories as a way of mapping the worlds of transnational activism. It then examines the opportunities offered by collective surveys in international activist events. - Faire du terrain en pensée politique - Mathieu Hauchecorne p. 149-165 Cette contribution vise à réfléchir aux modalités possibles du recours à l'ethnographie dans l'étude de la pensée politique à travers la présentation d'une enquête de terrain réalisée auprès des médiateurs français du philosophe étasunien John Rawls et des théories anglo-étasuniennes de la justice sociale. L'article revient tout d'abord sur le cadre analytique adopté, celui d'une histoire sociale des idées politiques, et sur la manière dont l'enquête s'inscrit à l'intérieur des renouvellements récents de l'histoire intellectuelle en France et à l'étranger. Il revient ensuite sur les raisons qui ont motivé le recours, relativement inhabituel en pensée politique, à l'ethnographie, et sur les différents sites autour desquels a été construit le terrain. L'enquête mise en œuvre est qualifiée d'ethnographique en un double sens : au titre des techniques d'enquête utilisées (observations et entretiens dans le cadre d'une immersion au sein du milieu d'interconnaissance formé par les importateurs), et au regard du type de point de vue adopté (démarche réflexive, attention aux catégories « indigènes », analyse des dispositifs corporels et matériels).Doing Fieldwork in Political Theory
This paper aims to articulate a properly ethnographic approach for the study of political thought. It draws on a fieldwork carried out among the French mediators of the US philosopher John Rawls and of US theories of distributive justice. The article starts with the presentation of the general theoretical framework endorsed in this research, intended as a contribution to a historical sociology of political ideas. This approach takes place among the recent renewal of intellectual history in France and abroad. The article then turns to the reasons which motivated the recourse to an ethnographic inquiry, and details how the fieldwork was delineated and which sites were selected. The ethnographic dimension of the fieldwork relates both to the type of inquiry carried out (based on participation and interviews), and the standpoint endorsed, characterized by reflexivity, attention to alien categories, and the analysis of bodily and material apparatus.
Réanimer les controverses
- Présentation - p. 167-168
- Peut-on ne pas être constructiviste ? - Cyril Lemieux p. 169-187 Les chercheurs qui se réclament du constructivisme ont souvent du mal à tenir jusqu'au bout l'idée selon laquelle la réalité est une construction sociale. Aussi est-il fréquent de les voir céder à la tentation de renaturaliser clandestinement une partie du monde social, renaturalisation qui leur semble nécessaire pour éviter de sombrer dans le relativisme. Cette stratégie, qui est devenue la norme, est régressive du point de vue des ambitions de la sociologie : non seulement elle conduit à de graves incohérences, que cet article identifie sous les noms de charcutage ontologique, de déréalisation et de critique de l'artificialité, mais encore elle limite considérablement le potentiel critique de la posture constructiviste en en faisant une théorie régionale et non plus universelle. Une position beaucoup plus conséquente peut être trouvée dans les thèses durkheimiennes sur l'origine sociale des catégories, à condition de les lire avec suffisamment d'attention pour y réévaluer un aspect en général négligé : l'importance que Durkheim attribuait à la question du contrôle par l'expérience pour rendre compte des processus de transformation des catégories.How to Not Be a Constructivist ?
Social scientists who profess allegiance to constructivism often have difficulty to hold to the end the notion that reality is a social construction. Therefore, it is common to see them yielding to the temptation to secretly renaturalize some part of the social world, renaturalization they deem necessary to avoid falling into relativism. This strategy, that became the standard, is totally regressive regarding the ambitions of sociology : it not only leads to serious inconsistencies, which this article identifies under the names of ontological gerrymandering, derealization, and criticism of artificiality but it severely limits the critical potential of constructivist posture by making it a regional theory rather than an universal one. A much more consistent approach can be found in the Durkheimian thesis on the social origins of categories, provided to read it with sufficient care to reassess an aspect which is generally neglected : the importance that Durkheim ascribed to the control by experience in explaining the transformation process of categories. - L'habitus du dehors : Questions sans réponse et présence des institutions - Nicolas Mariot p. 189-200 Ce court article propose de revenir sur ce que les chercheurs font lorsqu'ils se lancent, via des questionnaires, entretiens, ou archives, dans la collecte des croyances des acteurs à propos d'épreuves fortement encadrées et instituées (examens, cérémonies, entretiens officiels, etc.). Il s'interroge sur trois cas de non-réponse dans des enquêtes par questionnaires en tentant d'interpréter ces silences : de quoi sont-ils l'indice ? Au terme de cet examen, deux points de vue sont avancés. D'une part, la collecte des raisons s'avère souvent vaine parce qu'elle conduit à attester l'infinie diversité des réactions. De l'autre, elle pose problème parce que la quête des croyances conduit le chercheur à oublier que, très souvent, les acteurs s'en passent fort bien tout en agissant « comme il faut » : il s'agit précisément d'activités où les actions individuelles peuvent être portées par les institutions.Habitus from Outside
This short article aims to revisit what researchers do when they launch, through questionnaires, interviews, or archives, in collecting actors' beliefs about highly regulated and established events (for examples exams, ceremonies, official talks, etc.). He questioned three cases of non-response in surveys, attempting to interpret these silences : What do they say about the situation ? At the end of this review, two points are advanced. On the one hand, the collection of “good reasons” is often vein because it leads to certify the infinite diversity of actors' reactions. On the other, it is a problem because the quest of beliefs led the researcher to forget what goes without saying, especially in activities where individual actions can be carried by institutions. - Pourquoi les croyances n'intéressent-elles les anthropologues qu'au-delà de deux cents kilomètres ? - Pierre Lagrange p. 201-220 Pourquoi les études anthropologiques privilégient-elles les croyances lointaines (comme les revenants médiévaux ou le chamanisme amérindien) et ignorent-elles souvent les croyances nées au sein de notre culture scientifique (comme l'astrologie ou l'ufologie), sinon pour les dénoncer ? Cet article montre que le refus d'étudier les croyances proches tient dans un autre refus (ou une incapacité), celui d'étudier les pratiques scientifiques, par crainte de tomber dans le relativisme. Il montre aussi que certains travaux qui ont proposé de prendre des croyances au sérieux l'ont fait au prix d'une critique des sciences responsables de la marginalisation de ces croyances, ce qui revenait à adopter à nouveau un ton critique. Il montre aussi que les travaux qui ont proposé une approche capable d'étudier sciences et croyances dans les mêmes termes ont souvent évité de mettre trop en avant les sciences. La pratique scientifique apparaît donc comme une tâche aveugle, particulièrement pour l'anthropologie française.Why Do Anthropologists Get Interested in Beliefs Only When They Are Located at Least Two Hundred Kilometers Away ?Why do social anthropologists prefer to study beliefs that are located far away in time or in space (like medieval ghosts or non-western shamanism) and why do they often ignore beliefs that develop inside our scientific society (like contemporary astrology or UFOlogy), except to debunk them ? This article shows that the refusal to study our beliefs is closely connected to the refusal (or the incapacity) to study scientific practices, by fear of the relativism stemming from the confusion between “scientific facts” and “mere beliefs”. It also outlines that the some pieces of work that claim to take beliefs seriously mostly have not done so : they have just extended the debunking of beliefs by debunking some specific scientific practices as if they were beliefs. It finally shows that the rare pieces of work that succeed in studying beliefs from a symmetrical point of view often forget to mention the contribution of the science studies that made that symmetrical treatment possible. As a result, the problems that social anthropologists meet when it comes to beliefs are closely connected to the fact that scientific practices remain a sort of blind spot – particularly in France.
Débat
- Publier aujourd'hui une revue de sciences sociales - Loïc Blondiaux, Patrick Hassenteufel, Cécile Lavergne, Patrick Le Galès, Thomas Parisot p. 221-256 Le lecteur pourra prendre connaissance dans ces pages des interventions de la table ronde qui s'est tenue lors des journées d'étude organisées par Politix en vue de ce centième numéro. Ses participants ont, à partir de leur expérience propre, réfléchi aux opportunités et aux contraintes qui définissent actuellement l'édition de revues dans les sciences sociales.Editing a Social Science Journal Today
These pages present the communications of a roundtable held during the workshop organized by Politix in preparation of this hundredth issue. Relying on their personal experience, the participants engage in assessing the opportunities and constraints defining the edition of a social science journal in nowadays context.
- Publier aujourd'hui une revue de sciences sociales - Loïc Blondiaux, Patrick Hassenteufel, Cécile Lavergne, Patrick Le Galès, Thomas Parisot p. 221-256