Contenu du sommaire
Revue | Politique étrangère |
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Numéro | vol. 58, no 1, 1993 |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Editorial - p. 5-7
- Les auteurs - p. 9-11
- Résumés. Abstracts - p. 13-20
La Communauté après Maastricht
- Le tournant de Maastricht - Philippe Moreau Defarges p. 21-33 Les débats de ratification du traité de Maastricht ont révélé une crise historique de la construction européenne. Depuis la fin des années 80, trois facteurs principaux bouleversent l'unification communautaire, telle qu'elle s'est réalisée depuis 1950 : écroulement du rideau de fer ; réaménagement des rapports avec les Etats-Unis ; unification de l'Allemagne. La Communauté européenne se trouve donc engagée, pour la première fois, dans un réexamen total d'elle-même : quelle union monétaire et politique ? La Communauté peut-elle être démocratique ? La Communauté doit-elle s'engager vers des actions différenciées, n'associant que certains Etats ? Enfin, quel rôle international pour l'Europe unie ?The Turning Point for Maastricht, by Philippe Moreau Defarges The debutes concerning the ratification of the Maastricht treaty have revealed a historic crisis in European construction. Since the end of the eighties, three main factors hâve upset community unification as realized since 1950 : the collapse of the Iron Curtain ; the shift in relations with the United States ; German unification. Hence the European Community finds itself engaged, for the first time, in a total self-reexamination. What monetary and political union ? Can the Community he democratie ? Should the Community engage in discriminatory actions, only entering into partnerships with certain States ? In short what international role for a unified Europe ?
- Les perspectives institutionnelles de l'Union européenne - Laurent Cohen-Tanugi p. 35-42 Les débats de ratification du traité de Maastricht ont révélé une crise historique de la construction européenne. Depuis la fin des années 80, trois facteurs principaux bouleversent l'unification communautaire, telle qu'elle s'est réalisée depuis 1950 : écroulement du rideau de fer ; réaménagement des rapports avec les Etats-Unis ; unification de l'Allemagne. La Communauté européenne se trouve donc engagée, pour la première fois, dans un réexamen total d'elle-même : quelle union monétaire et politique ? La Communauté peut-elle être démocratique ? La Communauté doit-elle s'engager vers des actions différenciées, n'associant que certains Etats ? Enfin, quel rôle international pour l'Europe unie ? européenne ; la deuxième est liée à l'aggiornamento du discours européen produit par les débats de ratification de 1992 ; la troisième naît de la fuite en avant que constitue un élargissement décidé sans une vision commune de ses implications institutionnelles et politiques. Au vu de l'importance de l'enjeu, les Douze devront faire preuve de beaucoup d'intelligence politique pour guider l'Union européenne entre les contraintes parfois contradictoires de la diplomatie et de la démocratie.The Institutional Prospects of the European Union, by Laurent Cohen-Tanugi After the Maastricht crisis, the institutional prospects of the European enterprise are blurred by three sources of uncertainty : the ambiguities of the Treity on European Union, the aggiornamento of the European discourse produced by the ratification debates of 1992, and the lack of a commom vision of the institutional and political implications of enlargement. In view of the high stakes, the Twelve will have to demonstrate great political skills to lead the European Union through the sometimes conflicting constraints of diplomacy and democracy.
- La désunion monétaire européenne - Pierre Jacquet p. 43-53 La crise monétaire que traverse le SME depuis septembre 1992 accroît considérablement la difficulté de respecter les échéances et les conditions contenues dans le traité de Maastricht, à la crédibilité duquel elle porte au demeurant un coup peut-être fatal. La sauvegarde et le renforcement du SME sont importants non seulement pour l'avenir de l'intégration monétaire européenne, mais aussi pour le bon fonctionnement du Grand marché, qui, comme l'expérience des années 30 en a donné la preuve pour le commerce mondial, s'accommoderait mal d'un retour au flottement des parités des différentes monnaies. Cependant, le coût de maintenir le SME apparaît pour la France comme extrêmement lourd, puisqu'il se traduit par des taux d'intérêt réels à court terme de plus en plus intolérables dans un contexte économique dégradé. Pour que la politique économique française fondée sur le « franc fort » puisse porter ses fruits et ne soit pas menacée de rejet, il est devenu fondamental que l'Allemagne donne au plus haut niveau politique des signes tangibles de coopération étroite avec la France, afin que l'on aboutisse rapidement à une élaboration conjointe de la politique monétaire pour les deux pays. Seule une initiative solennelle des deux gouvernements, dans un contexte où la Banque de France deviendrait indépendante et veillerait à la stabilité des prix, peut aussi non seulement préserver ce qui reste du SME, mais aussi restaurer les chances d'avancer vers l'Union monétaire européenne.European Monetary Disunion, by Pierre Jacquet The costs of maintaining the European Monetary System (EMS) have become almost overwhelming. France supports excruciating real short term interest rates in order to sustain the Frencb Franc/D-Mark parity, a vital contribution to the preservation of the EMS. Such a policy coula very soon backfire on the French government, unless it is clearly and seriously underwritten by political agreement with Germany, that should lead to a joint determination of monetary policy by the two countries. France must first modify the statutes of its central bank in order to turn it into an independent body with priority assignment to fight inflation. Joint French-German leadership is crucial both to the maintenance of the EMS and to the prospects of EMU. An abandonment of the French Franc/D-mark link would herald the demise of the EMS, a return to floating, and the development of distrust and competitive depreciations among member countries, step hardly conducive to smooth functioning of the Single European Market.
- Comment être à la fois britannique et européen ? - Françoise de La Serre p. 55-61 Avec le Danemark, le Royaume-Uni est le seul pays à ne pas avoir achevé le processus de ratification du traité d'Union européenne, ce qui, pourtant, était considéré outre-Manche, au printemps de 1992, comme une simple formalité. Certes, il existe toujours à Westminster une large majorité en faveur du traité de Maastricht. Mais batailles de procédure et enjeux partisans ont abouti à faire du Royaume-Uni l'otage du Danemark, dans la mesure où le Parlement britannique attend désormais pour se prononcer le résultat du second référendum danois. Au delà de ces péripéties, on retrouve la permanence d'un évident minimalisme britannique lorsqu'il s'agit de faire progresser l'Union européenne, une interprétation très restrictive du traité de Maastricht et la répétition inlassable des arguments échangés depuis 30 ans.Is it possible to be British and European at the Same Time ?, by Françoise de La Serre The United Kingdom, besides Denmark, is the only country not to have completed the ratification of the Treaty on European Union, a process which h ad been considere d by the British, in the spring of 1992, a mere formality. Certainly there remains a large majority at Westminster in favour of the Maastricht treaty. However, battles over procédure and party politics have finished by making the United Kingdom Denmark's hostage in the sense that the British Parliament is henceforth waiting for the resuit of the second Danish referendum before reaching a decision itself. Beyond these vicissitudes is to be found the usual British minimalist approach when it cornes to advancing European Union, clearly shown by an extremely restrictive interprétation of the Maastricht treaty and the indefatigable repetition of arguments that have been exchanged for the last thirty years.
- L'élargissement de la Communauté aux pays de l'AELE - Paul Luif p. 63-77 Le renouveau dynamique de la CE, en particulier l'achèvement du marché intérieur, menace d'introduire de nouvelles discriminations à l'encontre des exportations des pays de l'AELE vers la CE. La proposition de Jacques Delors de créer un « Espace économique européen » s'est avérée être insuffi- sante dans optique où la CE ne conférerait aucun droit de co-décision aux non-membres. Les problèmes économiques et le déclin du « corporatisme » dans les pays de l'AELE ont fini par pousser la Suède, la Finlande, la Suisse et la Norvège, suivant l'exemple de l'Autriche au milieu des années 80, à déposer une demande d'adhésion auprès de la CE. Outre l'agriculture et la pêche, une question délicate se posera dans les négociations d'adhésion en ce qui concerne l'attitude des pays neutres envers la politique étrangère et de sécurité communes de la CE car à l'intérieur de cette dernière, beaucoup craignent que les nouveaux membres ne soient un obstacle potentiel sur le chemin d'une défense commune.The EFTA Enlargement of the European Community, by Paul Luif The renewed « dynamics » of the EC, in particular the completion of the internai market, threatened to bring new discrimination for the exports of the EFTA countries to the EC. The offer of Jacques Delors to create a « European Economie Area » proved to be insufficient, since the EC would not confer any codecision rights to outsiders. The economie problems and the decline of « corporatism » in the EFTA countries, beginning with Austria in the mid-1980s, finally pushed also Sweden, Finland, Switzerland and Norway towards application for EC membership. Besides agriculture and fisheries, the attitudes of the neutral countries concerning the common foreign and security policy of the EC will be a difficult question for the accession negotiations, since inside the EC many people fear that the new members could be a potential obstacle for advancing towards a common defence.
- La Communauté entre la paix et la guerre - Dominique David p. 79-91 Le passage de la communauté économique à la communauté politique revêt un sens particulier face aux actuelles mutations de l'environnement international. Ces dernières contraignent à penser la future Union européenne comme un acteur stratégique autonome, pouvant fonctionner, économiquement ou diplomatiquement au profit de la stabilité globale du continent. Cette ambition se heurte à de multiples difficultés, tenant aux oppositions ou aux réticences d'autres acteurs. Le fonctionnement même de la Communauté pendant la crise yougoslave peut être interprété de différentes manières : on peut dénoncer son impuissance, mais aussi constater l'importance de sa présence politique et diplomatique. Même si le chemin s'annonce long, il est difficile d'imaginer une autre voie que la constitution progressive d'une entité stratégique ouest-européenne, pour l'heure seul principe d'organisation sur un continent éclaté, seule chance d'organiser collectivement nos relations au Sud.The EC Between Peace and War, by Dominique David Facing a changing international environment, the shift from economie community to a political structure takes on a new dimension. In this context, the European Union to corne bas to exist as an independent strategie actor, able to play major economic and diplomatic role in favour of stability for the entire continent. This difficult ambition certainly faces various oppositions from other strategic actors. The experience of the crisis in Yugoslavia leads to various interpretations ; if one can denounce the EC's impotence, one must also underline its first rank political and diplomatic role. Even if the way seems long it is hard to imagine another solution than that of the progressive building of a Western European strategic entity, only possible solution to organise at least part of the continent, and the only chance to think in a collective way our relations to the South .
- La crise du politique et la tourmente de Maastricht - Philippe Moreau Defarges p. 93-104 La crise du politique fait partie des grands débats des années 90. Mais s'agit-il du retour lancinant d'une controverse éternelle ou de véritables interrogations ? Comme l'ont mis en lumière les discussions autour du traité de Maastricht, il y a bien aujourd'hui une crise spécifique du politique, ayant des caractères communs à tous les Etats occidentaux. Cette crise résulte des mutations des décennies récentes (notamment, internationalisation, affirmation de l'individualisme) et se cristallise autour de quatre notions : l'argent ; la démocratie ; l'Etat ; la nation.Crisis in Politics and the Maastrich Turmoil, by Philippe Moreau Defarges The general political crisis is one the important debates of the nineties. But is it a question of the insistent return of an eternal controversy or serions interrogations on the subject ? As bas been brought to light by the discussions over the Maastricht Treaty there really is a specifie crisis in politics, a crisis which in ail of the Western States shares common traits. It is a resuit of the changes in recent decades (especially regarding internationalisation and the assertion of individualism) and is crystallised around four notions : money ; democracy ; State ; nation.
- Europe centrale : quelle cohésion ? - Ewa Kulesza-Mietkowski, Piotr Mietkowski p. 105-120 Le Groupe de Visegrad, constitué en février 1991, et l'Accord centre européen de fibre-échange, signé en décembre 1992, témoignent de la volonté des Etats d'Europe centrale d'élaborer un nouveau mode de coexistence et de coopération. Ils visent à promouvoir un esprit de solidarité entre les quatre nations de la région — Hongrois, Polonais, Tchèques et Slovaques —, mais aussi, la coordination des politiques étrangères et, surtout, la concertation des pays signataires dans leurs relations avec la CE. Des interrogations subsistent pourtant quant à la nature véritable et aux objectifs à long terme du processus de Visegrad. La réticence de toutes les parties à l'idée d'une institutionnalisation de la coopération apparaît notamment comme un facteur de fragilité. Or, s'il est aisé de comprendre la crainte des pays centre-européens de se voir enfermés dans un cadre rigide qui pourrait, selon eux, retarder leur intégration à la Communauté, la poursuite du rapprochement régional ne peut que contribuer à la stabilité de la zone et à la réussite de la transition. C'est un dilemme que les Etats de Visegrad se doivent de surmonter d'urgence.Central Europe : What Cohésion ?, by Ewa Kulesza-Mietkowski and Piotr Mietkowski The Visegrad Group, formed in February 1991, and the Central European Free Trade Agreement signed in December 1992, witness the willingness of the Central European states to work out a new mode of coexistence and cooperation. The aim is to promote a spirit of solidarity between the four nations in the area : Hungary, Poland, the Czech Republic and Slovakia, to coordinate foreign policy and above ail to establish a dialogue betwen the member countries with regard to their relations with the EC. Questions do remain however concerning the real nature and long term aims of the Visegrad process. A notably weak point is the reluctance of all parties over the idea of an institutionalisation of cooperation. However, whilst the fear of these central European countries of seeing themselves enclosed in a rigid framework which coula delay their integration into the Community is comprehensible, the pursuit of a regional rapprochement can only contribute to the stability of the zone and to the success of the transition. This is the dilemma which the Visegrad countries must overcome with ail possible haste.
- Le tournant de Maastricht - Philippe Moreau Defarges p. 21-33
passé-présent
- Le mémorandum Monnet du 3 mai 1950 - p. 121-125
repères
- La CSCE et les droits des minorités nationales - Eric Remacle p. 141-154 La Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe a examiné la question des droits des minorités nationales avec un intérêt croissant, surtout depuis la chute du mur de Berlin et le début de la guerre en Yougoslavie. Elle a élargi le concept de minorités nationales et a récemment reconnu la complémentarité de ses dimensions individuelle et collective ainsi que son implication tant dans les questions de sécurité que dans celles des droits humains. Le Document de Copenhague de 1990 sur la dimension humaine de la CSCE a défini largement les engagements des Etats participants qui ont accepté plus récemment le fait que les droits des minorités nationales ne sont pas de pures affaires internes. Enfin, le mécanisme de la CSCE sur la dimension humaine, renforcé à Moscou en 1991, et la création par le sommet d'Helsinki en 1992 du poste de Haut commissaire pour les minorités nationales ouvrent la voie à un système général de protection des minorités. L'emploi de ces mécanismes durant la guerre de Yougoslavie en a montré l'utilité mais aussi les limites.The CSCE and the Rights of National Minorities, by Eric Remacle The Conference on security and cooperation in Europe has addressed the question of the rights of national minorities with increasing interest, especially since the fall of the Berlin Wall and the heginning of the Yugoslav War. It has enlarged the concept of national minorities and recently recognised the complementarity of its individual and collective dimensions and its involvement in security as well as in human rights issues. The 1990 Copenhagen Document on the Human Dimension of the CSCE has defined widely the commitments of the participating states who more recently accepted that the rights of national minorities are not a purely internal affair. Lastly, the CSCE mechanism on the human dimension, reinforced in Moscow in 1991, and the creation of the function of High Commissionner for National Minorities by the Helsinki Summit in 1992 pave the way for a general System of protection for minorities. The use of these mechanisms during the Yugoslav War shows their usefulness but also their limits.
- La CSCE et les droits des minorités nationales - Eric Remacle p. 141-154
Libre propos
- Italie : les trois vies des ligues régionales - Giuseppe Sacco p. 155-162 Le succès des ligues régionales aux élections italiennes de 1992 a suscité un grand intérêt à l'étranger, surtout car il semblait confirmer le lieu commun du manque d'unité nationale dans la péninsule, et pouvait donc être utilisé, comme d'habitude, pour renforcer par comparaison l'orgueil et le consensus dans la masse populaire d'autres Etats-« nations ». En réalité, aussi longtemps qu'ils furent l'expression d'une nostalgie pour le goût qu'avait la vie lorsque l'Italie était moins moderne, moins industrielle, et beaucoup moins riche, ces mouvements ont été absolument incapables d'attirer un pourcentage à peine significatif de l'électorat. Les Ligues n'ont pris de force que lorsqu'elles sont devenue un déversoir de la révolte de l'opinion publique italienne contre les gaspillages et la corruption de la classe politique qui, en jouant sur la menace communiste, a gouverné sans interruption le pays pendant toute la guerre froide. Mais ce succès a coïncidé avec un changement absolument crucial : l'abandon du caractère de clocher des différents mouvements régionaux, et leur fusion dans une « Ligue Nord-Centre-Sud », organisation unique à dimension nationale, qui prendra bientôt le nom significatif de Lega Italica.Italy : the Three Lives of the Régional Leagues, by Giuseppe Sacco The success of the regional Leagues in the Italian élection of 1992 has been welcomed abroad with great attention, as it seemed to reinforce the commonplace of a lack of national unity in the peninsula, and could thus be as usual utilised to strengthen, a contrario, pride and consensus in the populace of other « nation »-states. In reality, as long as they represented a nostalgie longing for the way of life of a pre-modern, pre-industrial, and much less affluent Italy, these parochial movements were utterly unable to gather any significant share of the popular vote. Only when they almost accidentally became an outlet of the actual revolt of the Italian public opinion against the waste and the corruption of the political class which, thanks to the communist menace, has ruled the country all through the Cold War years, could the regional Leagues gather any political force. This success has however coincided with a crucial innovation — the abandonment of the parochial character of the different regional movements, and their merger into a single nation-wide organisation called « North-Centre-South-League », soon to adopt the very significant name of Lega Italica.
- Italie : les trois vies des ligues régionales - Giuseppe Sacco p. 155-162
Lectures
- David McCullough. Truman - Laurent Cesari p. 163-167
- Henri Eyraud. La fin de la guerre froide - Anne de Tinguy p. 168-169
- Bertrand Badie et Marie-Claude Smouts. Le retournement du monde, sociologie de la scène internationale - Philippe Moreau Defarges p. 169-170
- Marcel Duval et Yves Le Baut. L'arme nucléaire française. Pourquoi et comment ? - Jean Klein p. 170-172
- Marie-Hélène Labbé. La prolifération nucléaire en 50 questions - Jean Klein p. 172-173
- Robert Reich. L'économie mondialisée - Isabelle Joinovici p. 173-174
- Jeffrey Hart. Rival Capitalists. International Competitiveness in the United States, Japan and Western Europe - Elie Cohen p. 174-175
- Frédérique Sachwald (dir.). L'Europe et la globalisation. Acquisitions et accords dans l'industrie - Elie Cohen p. 176-177
- Loukas Stemitsiotis. Taux de change de référence et système monétaire international - Hervé Joly p. 177-179
- The World Bank Atlas - Bernard Cazes p. 179-180
- Nguyen Quoc Dinh, Patrick Daillier et Alain Pellet. Droit international public - Philippe Moreau Defarges p. 180
- Thomas E. Mann et Garry R. Orren. Media Polls in American Politics - Bernard Cazes p. 180-181
- Joseph Rovan et Gilbert Krebs (dir.). Identités nationales et conscience européenne - Louis Arénilla p. 181-183
- Henri Ménudier (dir.). Le couple franco-allemand en Europe - Walter Schütze p. 183
- Marc Abélès. La vie quotidienne au Parlement européen - Isabelle Cordonnier p. 184
- Jean de La Guérinière. Voyage à l'intérieur de l'eurocratie - Bernard Cazes p. 184-185
- Monica Charlot. Le Parti travailliste - Isabelle Cordonnier p. 185
- Olivier Carré. Le nationalisme arabe - Joseph Bahout p. 185-188
- André L'Hénoret. Le clou qui dépasse. Récit du Japon d'en-bas - Alain Vernay p. 188-190
- Jean-Pierre Cabestan. L'administration chinoise après Mao. Les réformes de l'ère Deng Xiaoping et leurs limites - Elisabeth Fouquoire-Brillet p. 190-191
- Fabrice Abbad. Histoire du Japon (1868-1945) - René Servoise p. 191
- PNUD. Rapport mondial sur le développement humain. 1992 - Bernard Cazes p. 191-193
- Gérard Chaliand (prés.). La persuasion de masse, guerre psychologique, guerre médiatique - François Géré p. 193-194
- Claude Pailat. Le monde sans la France. 1944-1945 - Bernard Cazes p. 194
A travers les revues
- Relations internationales - Jean-Claude Chesnais p. 195-196
- Sécurité et désarmement - Isabelle Cordonnier p. 196
- Europe occidentale - Bernard Cazes p. 197
- Europe centrale et orientale - Catherine de Montlibert p. 197-198
- Islam et monde arabe - Joseph Bahout, Abderrahman Belgourch p. 199-201
- Asie - Pacifique - Bernard Cazes, René Servoise p. 201-203
- Livres reçus par l'institut - p. 205-218
- Revues - p. 219-224