Contenu du sommaire : Art sous Dépendance
Revue | Sociétés & Représentations |
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Numéro | no 1, 1995 |
Titre du numéro | Art sous Dépendance |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Présentation - Véronique Nahoum-Grappe, M. T., Jean-Jacques Yvorel p. 7-9
I. Études
- Écrivains toxicomanes en Angleterre - Max Milner p. 13-34 C'est dans l'Angleterre du début du XIXème siècle que l'influence de l'usage des stupéfiants sur la création littéraire fut expérimentée pour la première fois. Cela s'explique par l'ampleur de la consommation d'opium dans ce pays et par la tolérance qui entourait son utilisation. Cette influence se manifeste, chez Thomas De Quincey, par des modifications de l'imaginaire donnant à ses rêves une profondeur, une cohérence et une portée métaphysique incontestablement dues à l'opium, malgré ses inconvénients. Mais ces qualités ne se révèlent, chez lui et chez d'autres écrivains, que dans l'après-coup, au prix d'une élaboration esthétique indispensable. Seul le Kubla Khan de Coleridge paraît faire exception, s'il est vrai qu'il fut rédigé sous l'influence directe de l'opium. Mais on a les plus fortes raisons d'en douter.The influence of drugs on literary creativeness was experienced for the first time in England, at the beginning of the XIX th century. That may be accounted for by the extensiveness of opium use in that country, and by the allowance given to it. The influence, according to Thomas De Quincey, rests on changes in imagination, which give his dreams a cohésion, a profoundity and a metaphysical reach undoubtfully brought forth by opium, notwithstanding its harms. But, according to him and other writers, these benefits are obtained only in the after-math, by means of a necessary aesthetic arrangement. The only exception seems to be Kubla Khan by Coleridge, if it is true that it has been written under the direct influence of opium absorption. But that seems utterly improbable.
- Les ruses de l'opium - François Vergne p. 35-49 Le lecteur qui aborde les oeuvres des écrivains opiomanes ne peut éluder la question du statut de la drogue par rapport au texte qui en dit les effets et en transcrit les visions. L'opium est-il la condition première d'une création littéraire dont il finirait, en ultime lecture, par entraver le développement ? Ou bien contraint-il l'écrivain à trouver un équilibre, nécessairement périlleux, entre onirisme et réflexion théorique ? Cet article cherche à montrer de quelle manière – à travers les exemples de Coleridge, De Quincey et Collins – l'élaboraticn d'un système esthétique s'appuie sur la thématique que fournit l'opium, tout en le reléguant, in fine, au rôle de métaphore d'une quête dont il souligne l'altérité.The reader of literary Works inspired by opium is confronted with the question of the status of the drug in relation to the text which recounts its effects and transcribes the visions to which it gives rise.
Is opium the necessary condition for a form of literary creation the development of which it ultimately cornes to impede? Or does it compel the writer to establish a precarious balance between dream experience and theoretical reflection? By examining the cases of Coleridge, De Quincey and Collins, this article will seek to show how the creation of a literary aesthetic grows out of the thematics provided by opium, whilst, in the final analysis, relegating the drug to the role of metaphor of a quest whose otherness it underlines. - La ligne prend corps - Mikhaïl Yampolsky p. 51-69 La mescaline, de même que d'autres drogues, change la voie de la perception visuelle en déplaçant la « lecture » de la figure vers le fond et en rendant les graphes linéaires. Ces modifications bouleversent la construction de l'illusion de réalité. L'auteur étudie ces métamorphoses de la perception visuelle, stimulées par les modificateurs de conscience, telles qu'elles apparaissent dans quelques textes classiques du XIXème siècle : les histoires policières d'Edgar Poe et de Conan Doyle, le « rêve de l'injection d'Irma », de Sigmund Freud.Mescaline, as well as some other drugs, affects visual perception by moving « reading » from a figure to a background and by providing ail linear designs with an unusual depth. Thus the whole construction of the illusion of reality is affected. The author explores theses changes in visual perception, related to drugs, in some classical texts of the 19th century: detective stories bye Edgar Poe and Conan Doyle, the « Dream of Irma's injection » by Sigmund Freud.
- Le Grand Jeu : drogues et littérature - Emmanuelle Retaillaud-Bajac p. 71-83 En 1924, à Reims, de jeunes camarades de lycée fondent un groupe d'inspiration surréaliste qui, à partir de 1927, débouchera sur la revue Le Grand Jeu. René Daumal, Roger Gilbert-Lecomte et leurs amis font précocement l'expérience de diverses drogues, tout d'abord par curiosité intellectuelle et par volonté de rompre avec une terne existence provinciale, mais en inscrivant également leur recherche dans une véritable quête métaphysique. Les drogues leur permettent d'explorer certains états-limites de la conscience et de s'aventurer aux lisières de la mort. Roger Gilbert-Lecomte, lui, franchit le pas. Toxicomane incurable tout au long de sa vie, il trouve dans les stupéfiants un palliatif à une douleur existentielle très profonde dont Monsieur Morphée, empoisonneur public, se fait l'écho. L'expérience tentée par les membres du Grand Jeu avec les psychotropes témoigne aussi du rôle essentiel de la drogue au sein d'une certaine frange de l'avant-garde littéraire et artistique au XXème siècle, à la fois comme signe extérieur d'une existence différente et comme volonté réelle de tester les limites de la condition humaine.In 1924, in Reims, a few young high-schools friends founded a surrealism inspired group that, in 1927, resulted in the creation of the journal Le Grand Jeu. René Daumal, Roger Gilbert-Lecomte and their friends precociously participated into diverse drug experiments, at first out of intellectual curiosity and the need to break away front a dull provincial life, but also with genuine concern for metaphysical research. These drugs enabled them to explore certain border-line States of consciousness, and to reach the limits of death. Roger Gilbert-Lecomte overstepped those limits. An incurable addict all his life, he found in narcotics a palliative to a profound existential pain, which is expressed in Monsieur Morphée, empoisonneur public. The experience attempted by the members of The Big Game with theses psycho-active drugs is also quite significant of the essential role t hat drugs played in some fringes of the literary and artistic avant-garde of the 20th century, both as an outward sign of a different way of life, and as a real determination to test the limits of the human condition.
- Le pinceau ivre - Pierre Fraysse p. 85-102 A partir de son expérience de thérapeute en atelier d'expression picturale, destiné préférentiellement aux malades alcooliques, l'auteur s'interroge sur les correspondances éventuelles entre les oeuvres de peintres connus pour leur intempérance. Au-delà de toute considération esthétique ou normative, et sans a priori pathographique, l'auteur dégage des traits communs, établissant un lien entre la sémiologie des pathologies addictives et les techniques picturales. Il insiste en particulier sur le « court-circuitage » émotionnel, véritable pont affectif entre l'artiste et le spectateur.Based on his experience as a pictural expression therapist – dealing particularly with alcoholics – the author examines the possible similarities between the works of painters well known for their intemperance. Going beyond aesthetic or standardized consideration, and without pathographical prejudice, the autor brings out commun characteristics showing a link between the semiology of addictive pathologies and pictorial techniques. He particularly emphasizes the emotional « short-circuit », the actual affective bridge between artist and spectator.
- Rock et alcool - Patrick Mignon p. 103-110 Le rock n'est pas une culture homogène : c'est un mélange de pratiques, de sens, de moments, de discours. L'alcool est connecté à l'une des nombreuses représentations du rock, celles qui insistent sur la vie quotidienne, son aspect social, ses héros. Sous cet aspect, l'alcool est lié aux racines principales du rock : le blues, le rythm'n'blues, les musiques folkloriques et de l'Ouest. Dans ce genre de musique, l'alcool est un sujet majeur, à la fois dans les chansons et dans la vie des musiciens. Dans les années Soixante et Soixante-dix, quand les drogues permettaient d'atteindre des états modifiés de conscience, l'alcool était la substance psychoactive de ceux qui étaient rebelles au message de la contre-culture, symbolisée par des groupes comme les Rolling Stones ou la musique rock du Sud. C'est aussi le cas des sous-cultures anglaises comme les Skinheads ou les Punks ou les styles de musique comme le pub-rock. De nos jours, l'alcool est lié à la redécouverte du football, comme une partie authentique de la culture pop.Rock is not an unified culture: it is a mixture of practises, meanings, periods, discourses. Alcohol is connected with one of the numerous representations of rock, those which insist on everyday life, its sociability, its heroism. In this respect, it is connected with the main roots of rock: blues, rythm'n'blues and country and western music. In these musics, alcohol is an important topic in songs words and in the lives of musicians.
In the Sixties and Seventies, when drugs were used to reach altered States, alcohol was the psychoactive substance of those who where reluctant to the message of counter-culture, symbolized by bands like the Rolling Stones or style like Southern rock. It is also the case of british subcultures like skinheads or punks or musical styles like pub rock. To day, alcohol is connected with the rediscovery of football as an authentic part of pop culture. - Jusqu'à plus soif : le boire comme système de communication - Véronique Nahoum-Grappe p. 113-123 Dans cet article, l'auteur pose la question d'une pratique sociale particulière : les compétitions masculines à boire. Le point de vue disciplinaire est ici l'anthropologie historique. En effet, à travers des sources disparates on peut repérer en Europe l'extension de cette pratique depuis au moins la fin du Moyen-Age. Il s'agit d'une épreuve identitaire où celui qui gagne est celui qui boit le plus et « tient » le mieux l'alcool.In this paper, the author raises the question of a particular social practice: male drinking games. Here, the topical point of view is historical anthropology: through diverse sources one can trace in Europe the extension of this practice as long ago as the end of the Middle ages. It is an identity test at the end of which the one who drinks the most and « holds » his liquor the best is the winner.
- Les crayons de la morale : alcool et caricature - Didier Nourrisson p. 125-142 La caricature est apparue au XVIème siècle comme contrepoint du beau selon les canons de la Renaissance. L'image du buveur a été aussitôt récupérée comme formulation idéale de la difformité. Et depuis lors, l'un des éléments du comique iconique, du tableau à la B.D. ou à la carte postale, emprunte régulièrement au trop boire. Le XIXème siècle voit une utilisation nouvelle de la « pocharderie » dans l'art. Siècle d'une alcoolisation grandissante, il fait jouer à l'alcool un rôle important dans la satire des moeurs. Siècle de la démocratisation du vote, il recourt à la boisson et aux images de l'alcool pour disqualifier l'adversaire politique. Enfin, siècle de la remise en ordre des comportements « déviants » par le développement de l'hygiénisme, il dénonce les pratiques alcooliques et stigmatise les buveurs, recourant pour cela aux meilleurs dessinateurs du temps. Le ridicule du comportement d'alcoolisation, désormais qualifié d'alcoolisme, est mis en valeur par la caricature et sert la cause – ô combien morale – de l'antialcoolisme.The caricature first appeared in the 16th century as a counterbalance to beauty according to the Renaissance criteria. The image of the drunkard was quickly incorporated as the ideal image of difformity. Hence, the image of the drunkard has become a comic icone from art and everyday comic postcards. The 19th century saw a new usage for the « drunkedness » in art. As the use of alcohol increased during this time, so did the importance of alcohol in the satire of social mores. This period saw the democratisation of the right to vote, and political adversaries used drink and images of alcohol to disqualify their opponent. And finally, the century that exemplified a call to order of « deviating » behavior by the development of ideals of hygiene, denounced the use of alcohol and stgmatized drinkers, using to this end the best artists of the time. From then on, the use of alcohol became synonymous with alcoholism. and the behavior ridiculed in the caricature that served the so « morally correct » cause of anti-alcoholism.
- Images de la toxicomanie dans la bande dessinée - Christian Régnier p. 143-151 Pour des raisons évidentes de moralité publique, la drogue a longtemps été absente de la bande dessinée. Tout au plus évoquait-on l'opium pour ajouter une touche d'exotisme au récit et dénoncer les puissants réseaux internationaux de trafiquants. A la fin des années Soixante, le courant underground venu des États-Unis donne naissance à une B.D. révolutionnaire, contestataire et militante. Avec l'effondrement des tabous, tous les aspects de la toxicomanie font irruption dans les albums. La drogue devient alors une « simple expérience ». Aujourd'hui, on ne plaisante plus avec la toxicomanie. La période n'est plus à la dérision mais à la dramatisation. Les organismes de prévention ont souvent récupéré la B.D. pour sensibiliser les jeunes aux problèmes de la drogue mais aussi du Sida.For obvious reasons of public morality, drug abuse was for a long time absent from comic books. At he most, opium use was brinted at to give an exotic touch to a story and to denounce the strong ring of international drugs traffickers. By the end of the ‘60s, the underground movement coming from the United States gave birth to a revolutionary comic, dobb challenging and militant. With taboos tumbling, all aspects of drug use errupted in the collections. Hence, drugs became a « simple experience ». Today, drug addiction is no laughing matter. This is not the time to scorn drug abuse, but to dramatize it. Organizations for drug abuse prevention often use comic books to sensitize their young readers to the problems of drug addiction and AIDS.
- Le Silence des théâtres sur la drogue et l'alcool : autocensure ou censure ? - Odile Krakovitch p. 153-166 Une seule pièce sur l'opium. Quelques drames sur des jeunes gens noyant leur ennui dans l'alcool. Deux ou trois mélodrames dénonçant le refuge au cabaret de l'ouvrier accablé de misère. Et c'est tout jusqu'en 1879, date de la représentation de L'Assommoir. Pourquoi un tel silence ? A cause de l'auto-censure que s'infligèrent les auteurs de 1830 à 1850 dans leur souci de présenter au peuple une image de lui même valorisante et pédagogique ; puis à cause de la censure que s'imposa le Second Empire, dès avant le coup d'Etat, sur tous les thèmes sociaux et socialisants. Le théâtre au XIXème siècle eut un rôle pédagogique que personne ne nia jamais, ni les auteurs, ni les gouvernements et les publics, ni les critiques et les censeurs. Impossible donc, de 1830 à 1850, de présenter un ouvrier ivre. Au contraire, et c'est la seconde raison de l'auto-censure des dramaturges, avec l'essor du mélodrame social s'instaure l'habitude d'opposer l'ouvrier honnête, travailleur, au patron noble et ignoble, dilapidant l'outil de travail : usine ou propriété agricole. Le vice ne provient que de deux causes : l'amour des femmes ou l'âpreté au gain, l'argent trop facilement gagné. Sous le Second Empire, la censure remplaça l'auto-censure. Sensible à l'influence qu'eut le mélodrame sur l'éclosion du socialisme et de la Révolution de 1848, Napoléon III refusa toute représentation de lutte de classes, de conflits sociaux. La dépravation se situe dans la bourgeoisie, a pour cadre la Bourse et les salons. La prostitution est le thème au delà duquel on ne peut pas représenter la misère, sinon la censure intervient. C'est pourquoi L'Assommoir, présenté à L'Ambigu comique en 1879, fit scandale et bouleversa l'opinion, encore plus que le roman paru deux ans auparavant, en ce siècle infiniment plus sensible à la parole, au spectacle, qu'à la lecture.One single theatre play, a few dramas about young people drowning their boredom into alcohol, two or three melodramas denouncing the refuge of pubs for factory workers overwhelmed by misery., that is until 1879, when Zola's L'Assommoir was first performed on stage.
Why such a silence? because of the self-censorship authors inflicted upon themselves from 1830 to 1850, in their concem to present the People with a flattering and educational image of itself; then, because of the censorship about social themes, imposed by the Second Empire, before the coup.
Theatre in the 19th century used to have an educational role that nobody ever tried to deny, neither authors, nor govemments, nor critics or censors. It was therefore unthinkable, from 1830 to 1850, to represent an alcohol-intoxicated worker. On the contrary –and that is the second reason for the self-censorship of drama writters– the convention of opposing the honest, hard-working man to the aristocratic and vile boss squandering work tools: factory or agricultural land property, grew with the popularity of social melodrama. Vice cornes only from two sources: lust for women or greed for easy money. Under the Second Empire, censorship replaced self-censorship. Napoleon 3rd, aware of the influence of melodrama on the hatching of socialism and the 1848 revolution, rejected all representation of class-struggle or social conflicts. Depravity takes place in the bourgeois milieu, with the stock-exchange market and salons as a background. Prostitution is the ultimate theme permitted by censorship to despict misery. That is why L'Assommoir, played at the Ambigu Comique theatre in 1879, caused a bigger scandal and moved public opinion even more than when the novel was published two years before, in a century that was much more sensitive to words and shows, than to books. - Alcool et ilotes - Thierry Lefebvre p. 167-181 A travers l'analyse précise des Victimes de l'alcoolisme, court film produit par la Compagnie générale de phonographes, cinématographes et appareils de précision (Pathé) en 1902, l'auteur tente de mettre en évidence certaines représentations dominantes de l'alcoolisme, et plus largement de l'hygiène publique, au début du siècle.Using a precise analysis of a short film produced in 1902 by the Compagnie générale de phonographes, cinématographes et appareils de précision (Pathé) The Victims of Alcoholism, the author tries to point out the most dominant representations of alcoholism, and more widely of the public health System, at the beginning of the century.
- Écrivains toxicomanes en Angleterre - Max Milner p. 13-34
II. Dossier
- Drogues imaginaires et expérience psychédélique dans la litterature de Science-Fiction : Autour d'un entretien avec l'auteur Roland Wagner - Anita Torres p. 185-201 Au cours d'un entretien, un écrivain de science-fiction présente les réflexions issues de ses recherches sur les drogues imaginaires et l'influence du mouvement psychédélique dans la littérature conjecturale. Dans les années 1960-1970, la présence de la drogue dans cette littérature traduit l'influence du contexte idéologique : mouvement hippie, psychédélisme. Avec les années 80, elle s'inscrit dans les univers urbains, violents et dominés par la technologie informatique des écrivains « cyberpunks ». L'auteur évoque également les drogues imaginaires de la science-fiction, prétextes à la présentation des fantasmes des écrivains ou à la multiplication des réalités.During an interview, a science fiction novelist exposes reflections resulting from his research on psychedelic drugs and the psychedelic movement in associated literature. During the 1960s-'70s, the mention of drug use in this literature is significant of the influence of the ideological context: the hippie and psychedelic movements. With the 1980's, this literature ascribes to a urban uni verse, violent and dominated by the world of computer technology or « cyberpunks ». The autor also evokes psychedelic experiences in Science Fiction literature as a pretext for the presentation of novelists fantasies or of multiplied realities.
- Maurice Porot, Jacques Miermont, Beethoven et les malentendus, Ciba-Geigy, 1986, 252 p. - René Bourreau p. 203-207
- Didier Nourrisson, Le buveur du XIXème siècle, Paris, Albin-Michel, 1990. - Jean-Jacques Yvorel p. 208-210
- Véronique Nahoum-Grappe, La Culture de l'ivresse. Essai de phénoménologie historique, Paris, Quai Voltaire, 1991, 216 p. - Jean-Jacques Yvorel p. 210-211
- Jean-Jacques Yvorel, Les Poisons de l'esprit. Drogues et drogués au XIXème siècle, (Éd. Quai Voltaire, Histoire, 1992, 322p.) - René Bourreau p. 212-214
- Vincent Boissonnat, Représentation sociale de l'alcool dans la bande dessinée. À propos de 150 albums pour jeunes, Paris, Haut Comité d'étude et d'information sur l'alcoolisme, 1988, 181 p. et ill. - Jacqueline Freyssinet-Dominjon p. 214-217
- L'alcool tue, dossier Polar n°9, Rivages, 1993, 190 p. - René Bourreau p. 217-220
- Recension des études traitant du rapport entre Art et toxicomanies. - Myriam Tsikounas, Anne-Françoise Bourreau-Steele, Elisabeth François, Jean-Jacques Yvorel p. 221-239
- Historiens et sources filmiques : réflexions sur une journée d'étude - Annie Fourcaut, Danielle Tartakowsky p. 241-259
- Drogues imaginaires et expérience psychédélique dans la litterature de Science-Fiction : Autour d'un entretien avec l'auteur Roland Wagner - Anita Torres p. 185-201