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Revue Politique étrangère Mir@bel
Numéro vol. 47, no. 2, 1982
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Editorial - Thierry de Montbrial p. 269-270 accès libre
  • Les auteurs - p. 271-273 accès libre
  • Résumés. Abstracts - p. 275-283 accès libre
  • Amérique centrale

    • Dossier Amérique centrale : avant-propos - Guy Hermet p. 285-286 accès libre
    • L'Amérique centrale : 5, 6, 7 Etats et une seule nation ? - Pierre Gilhodès p. 287-295 accès libre
    • Les interventions des Etats-Unis en Amérique centrale (1885-1980) : le poids du passé - Marie-Christine Granjon p. 297-308 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Les interventions des Etats-Unis en Amérique centrale: le poids du passé, par Marie-Christine Granjon Cet article se présente comme une courte synthèse rétrospective des relations entre les "républiques" centro-américaines et les Etats-Unis, dominées longtemps par le problème-clef du contrôle américain sur la Zone du canal de Panama, mais marquées également par une tradition d'intervention directe - et militaire - du gouvernement de Washington dans les affaires intérieures de ces Etats fragiles, corrompus et oligarchiques.
      United States Intervention in Central America: The Weight of the Past, by Marie-Christine Granjon This article gives a retrospective summary of relations between the Central American republics and the United States. For a long time these were dominated by U.S. control of the Panama canal Zone. They were also characterized by a tradition of direct political and military intervention by Washington in the internal affairs of these fragile, corrupt and oligarchic states.
    • Carter, Reagan et l'Amérique centrale - Suzan Kaufman Purcell p. 309-317 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Carter, Reagan et l'Amérique centrale, par Suzan Kaufman Purcell Dans son article, l'auteur montre que les différences sont, somme toute, assez minimes entre la politique de fait de la dernière année de la présidence de Jimmy Carter et celle de la présidence de Ronald Reagan. La première a contredit ses velléités généreuses par un appui de plus en plus marqué à une solution répressive au Salvador, tandis que la seconde a dû vite se défendre d'opter seulement pour le soutien aux militaires salvadoriens. C'est que, dans les deux cas, la nécessité de ne pas ignorer de front les clivages de l'électorat américain infléchit la politique de Washington en Amérique centrale, engendrant une contradiction entre des intentions déclarées et la réalité de l'intervention américaine.
      Carter, Reagan and Central America, by Suzan Kaufman Purcell In this article the author attempts to show that, overall, the differences between policy during the last year of Jimmy Carter's Presidency and the present Reagan administration are minimal. Jimmy Carter reneged on his initial generous inclinations and gave increasing support to repression in El Salvador, whilst Reagan quickly stopped short of opting for all-out support of the military in El Salvador. In both cases, one must take account of divisions within the American electorate which influence Washington's policy decisions in Central America. They have created contradictions between the intention and the reality of the American polity.
    • La position française : des difficultés d'être un bon "latino" - Michel Tatu p. 319-324 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      La position française : des difficultés d'être un bon "latino", par Michel Tatu L'Amérique du Centre et du Sud offre un terrain d'application privilégié au corps de doctrine traditionnel de la gauche française, mariage de marxisme et de christianisme social. A ses aspects idéologiques s'ajoute le réalisme politique. Pour François Mitterrand, le rapprochement avec les mouvements activistes et révolutionnaires du continent latino-américain est un double investissement : au service des intérêts français, mais aussi des intérêts bien compris de l'Occident. Pour celui qui a réussi chez lui à faire du parti communiste un satellite docile, il n'est pas interdit de se juger "plus fort que le communisme". Depuis les élections au Salvador néanmoins, le Parti socialiste et le gouvernement français adoptent un profil bas à l'égard de l'Amérique centrale. Un réexamen s'impose à propos d'une politique qui ne satisfait vraiment personne, ni à gauche, ni au centre de l'échiquier politique. La question essentielle est de savoir à partir de quand un mouvement peut être considéré comme "communiste" et "irrécupérable", l'expérience du Vietnam constituant un précédent traumatisant. Un autre élément de réexamen est constitué par la relation avec l'Amérique latine dans son ensemble. Est-il plus important de maintenir de bons rapports avec tel ou tel mouvement révolutionnaire ou avec le reste du continent ? Le soutien apporté par la France à la Grande-Bretagne dans le conflit des Malouines n'a pu que détruire le peu que la nouvelle politique à l'égard de l'Amérique centrale avait pu construire.
      Latin America: The French Dilemma, by Michel Tatu For the French Left, whose tradition incorporates both Marxist and Christian ideas, Latin America is an area of special interest both ideologically and in terms of political contact. For François Mitterrand, "rapprochement" with activist and revolutionary movements is a double investment, serving both French and general Western interests. Someone who has succeeded in making the French Communist Party a docile satellite may well judge himself "stronger than Communism". Since the elections in El Salvador, however, the Socialist Party and the French Government have adopted a low profile with regard to Central America. A reexamination is required of a policy which satisfies neither the left or centre of the political spectrum. The importance of correctly assessing when a movement has become "irrecuperably communist" was traumatically demonstrated in Vietnam. It is also necessary to judge whether it is more important to maintain good relations with particular revolutionary movements or with Latin America as a whole. French support for the United Kingdom in the Falkland conflict can only destroy what little has been built up by the new policies in Central America.
    • Amérique centrale : reste-t-il des options ? - Guy Hermet p. 325-334 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Amérique centrale: reste-t-il des options ?, par Guy Hermet Cet article met l'accent sur deux séries de questions. Les premières portent sur la dimension proprement latino-américaine de la crise de l'Amérique centrale. De par la solidarité de principe des pays latino-américains qui ne peuvent accepter que les républiques centro-américaines restent dans le domaine réservé des Etats-Unis ou le simple champ de confrontation Est-Ouest, mais aussi en raison des inquiétudes régionales face à la résurrection des mouvements révolutionnaires armés. Cela constitue un enjeu pour les pays environnants et pour le sous-continent "latin" dans son ensemble. Les secondes concernent les options devant lesquelles se trouvent placés les acteurs internationaux, cette crise apparaissant d'autant moins soluble qu'elle revêt une valeur universelle, en fait une valeur politique, indépendante de son enjeu humain.
      Central America: Do Options Still Exist?, by Guy Hermet The revival of armed revolutionary movements in Central America has caused great concern to neighbouring countries and to Latin America as a whole, but the Latin American solidarity principle prevents acceptance of the idea of Central America being either a United States sphere of influence or a field of confrontation between East and West. The problem obviously has wider international repercussions, but the greater the importance it assumes, the harder it is to solve.
    • Amérique centrale : chronologie des événements. 1980-1982 - Marie-Claude de Saint-Hilaire p. 335-340 accès libre
    • Amérique centrale : bibliographie - Elisabeth Kosellek p. 341-344 accès libre
  • Proche-Orient : les guerres en chaîne

    • Une nouvelle politique pour le monde arabe - Fouad Ajami p. 345-363 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Une nouvelle politique pour le monde arabe, par Fouad Ajami Le retrait du Sinaï marque le début d'une nouvelle phase du conflit israélo-arabe, la quatrième. Elle sera dominée par le problème de l'avenir de la Cisjordanie et de Gaza. Face à un Israël obsédé par sa sécurité nationale, militaire et économique, déterminé à rester sur place, les Arabes doivent mettre en place un système inter-étatique viable qui puisse : appuyer les revendications palestiniennes sur la Cisjordanie et Gaza et faire disparaître les entraves imposées aux Palestiniens par la politique inter-arabe ; rallier un consensus suffisamment emprunt de légitimité pour résister aux éléments arabes encore incapables d'accepter le compromis historique entre Israéliens et Palestiniens ; s'accommoder d'un retour de l'Egypte dans le grand courant arabe dans le contexte d'un consensus arabe restauré.
      New Policy for the Arab World, by Fouad Ajami The withdrawal from Sinai marks the beginning of new, fourth, phase in the Israeli-Arab conflict. This one is dominated by the problem of the future of the West Bank and the Gaza Strip. Faced with an Israel obsessed by its military and economic security and determined to retain the captured territories, the Arabs must develop a degree of inter-state cooperation effective in supporting the demands of the Palestinians in the West Bank and Gaza and in removing the constraints imposed on the Palestinians by inter-Arab conflict. It must produce a sufficiently legitimate consensus to promote acceptance of a historic compromise between Israelis and Palestinians and to bring Egypt back into the Arab fold.
    • L'islam en politique : les expériences arabes d'aujourd'hui - Ghassane Salamé p. 365-379 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Islam en politique : les expériences arabes d'aujourd'hui, par Ghassane Salame Du golfe arabo-persique jusqu'aux rives de l'Atlantique, le monde arabe opère en ce moment une profonde redéfinition de son nationalisme caractérisée par l'invasion religieuse du champ politique. Après l'échec du nationalisme panarabe de Nasser, la disparition des espoirs que le non-alignement avait suscités dans les années 50 et l'expérience d'une solidarité islamique - fondée sur un Islam institutionnel - entre Etats musulmans indépendants, conduite par l'Arabie Saoudite, une troisième voie devait être trouvée entre le capitalisme et le communisme. Ce sera un Islam plus politique que rituel, moins économique que militant dont la révolution iranienne est l'illustration la plus spectaculaire aujourd'hui. Cette nouvelle vague se distingue des précédentes à la fois par sa référence fondamentale à l'Islam et par son militantisme dirigé en priorité contre l'Occident autant comme bloc stratégique ennemi, que comme modèle culturel. Le succès du khoméinisme a un impact considérable dans tous les pays arabes et a redonné un nouveau souffle aux mouvements néo-fondamentalistes. Mais ce "réveil de l'Islam" doit être replacé dans un contexte mondial : s'il peut remporter encore des succès ponctuels, il lui sera difficile d'atteindre au statu quo bipolaire qui régit le système international.
      Islam in Politics: The Contemporary Arab Experience, by Ghassane Salamé From the Arab-Persian Gulf to the Atlantic Ocean, the Arab world is undergoing a profound redefinition of its nationalism due to the invasion of politics by religion. After the failure of Nasser's Pan-Arab nationalism, and disillusion with both the non-alignment of the 1950s and institutional experiments in Islamic solidarity of the type propounded by Saudi Arabia, another way has to be found between capitalism and communism. This will be an Islam, more political than ecclesiastic, more militant than economic, of which Iran is the paradigm. The new wave differs from its forerunners both by its fundamental reverence for Islam and the fact that its militancy is directed primarily against the West for both strategic and cultural reasons. The success of Khomeiny has had considerable impact in all Arab countries and has given a new lease of life to neo-fundamentalist movements. But this "Islamic Awakening" must be placed in its world context. Though it may well attain certain limited successes, it is unlikely to shake the hegemonial role of the two big world powers.
    • La guerre irano-irakienne : paradoxes et particularités - Shahram Chubin p. 381-394 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      La guerre irano-irakienne : paradoxes et particularités, par Shahram Chubin Premier conflit d'importance notable dans le golfe Persique, et conséquence de la révolution iranienne, la guerre irano-irakienne, qui a éclate en septembre 1980, a déjoué toutes les prévisions et se caractérise par un certain nombre de particularités par rapport à tout autre conflit pouvant surgir dans le Tiers-Monde. Elle deux pays bien armés et suffisamment riches pour renouveler arsenaux. Elle a pour origine des différences idéologiques et non des revendications territoriales ou de prétendues "rivalités séculaires". Elle a conduit à des modifications inattendues des alignements politiques dans la région. Il y a peu de chances que cette guerre se termine par une nette victoire militaire. Enfin les superpuissances y jouent un rôle assez marginal. Incapable de mener une guerre victorieuse courte, l'Irak se voit condamné à une longue guerre d'usure où il perd progressivement son avantage initial et s'avère être pour l'instant le grand perdant de cette affaire, en au niveau économique. Par ailleurs, cette guerre ne constitue pas une guerre de menace pour les Etats arabes au Moyen-Orient. Si menace existe, c'est plutôt sous la forme d'une remise en question de la légitimité des régimes qui gouvernent ces Etats et de la manière dont leurs peuples sont régis. En cela, l'Iran actuel lance un sérieux défi à ses voisins du Golfe.
      The Iran-Irak War: Paradoxes and Idiosyncrasies, by Shahram Chubin The Iran-Irak war, which broke out in September 1980, is the first important conflict in the Persian Gulf as a consequence of the Iranian revolution, and differs from other possible Third World conflicts in a number of significant ways. It involves two well-armed countries rich enough to restock their arsenals. Its causes are ideological differences and not territorial claims or "secular rivalries". It has produced unexpected changes in the political alignments of the region. There is little chance that it will end in a clear military victory. Finally, the superpowers play a rather marginal role. Finding itself incapable of waging a short victorious war, Irak is now condemned to a long war of attrition in which it is progressively losing its initial advantage and proving for the moment to be the big loser, particularly in economic terms. On the other hand, the war does not constitute a direct threat to the Arab States of the Middle East. If any threat exists it is rather in the form of a reappraisal of the legitimacy of the regimes governing these countries and the manner in which their people are ruled. This is why Iran now presents a serious challenge to its neighbours in the Gulf.
    • La France de Mitterrand et le conflit du Proche-Orient : comment concilier émotion et politique ? - Dominique Moïsi p. 395-402 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      La France de Mitterrand et le conflit du Proche-Orient : comment concilier émotion et politique ?, par Dominique Moïsi Pour comprendre la nature du changement intervenu dans la politique française à l'égard du conflit israélo-arabe, il importe avant tout d'analyser les composantes de la pensée du président Mitterrand. Dans le discours que le Président prononça à la Knesset, on retrouve Mitterrand le résistant, le ministre de la IVe République, le membre eminent de l'Internationale socialiste, celui surtout qui cherche à concilier une approche morale et réaliste du monde international. Mais il est tragiquement ironique de voir que c'est au moment où la France adopte une politique plus équilibrée à l'égard d'Israël que la politique poursuivie en Israël par le gouvernement Begin apparaît le moins justifiable. Du haut de son impuissance relative, le seul discours qui puisse tenir la France est un discours d'ordre moral, même si ce choix est en pratique difficile.
      Mitterand's France and the Middle East conflict: how to reconcile emotion and policy?, by Dominique Moïsi To understand the change in the foreign policy of France vis-a-vis the Arab-Israeli conflict, one must analyse the componants of President Mitterrand's thinking. In his Knesset speech, one can distinguish between the former Mitterrand the former resistant, the minister of the 4th Republic, the member of the Socialist International, and above all the man that seeks to reconcile moralism and realpolitik. It is tragically ironic to consider that it is precisely at the moment when France adoptes a more balanced policy vis-à-vis Israël that the policy pursued by Begin is the least justifiable. From the height of its relative impotence, the only posture France can adopt is a moral one, even if that choice is difficult to implement.
  • De Rambouillet à Versailles : un bilan des sommets économiques - Georges de Ménil p. 403-417 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    De Rambouillet à Versailles : un bilan des sommets économiques, par Georges de Ménil Les sommets économiques de Rambouillet à Versailles n'ont pas été une panacée. Ni les accords conclus, ni le renforcement implicite de la concertation internationale n'ont empêché la prolongation de la crise. Néanmoins, dans les conditions difficiles du monde actuel, où l'interdépendance devient de plus en plus une réalité inéchappable, ils restent une modalité fragile mais essentielle d'harmonisation des politiques nationales.
    From Rambouillet to Versailles: A Balance Sheet of Economic Summitry, by Georges de Ménil The Western summit meetings have not provided solutions for our economic malaise. Neither the actual agreements reached nor the implicit reinforcement of international cooperation have significantly shortened the economic crisis. Nevertheless, in the present difficult world conditions, where interdependance is an inescapable reality, they provide a fragile but essential potential for harmonising national policies.
  • Le non-alignement à l'épreuve - Eugène Berg p. 419-427 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Le non-alignement à l'épreuve, par Eugène Berg Au moment où s'achève la présidence cubaine et que vont commencer les préparatifs de la VIIe conférence des chefs d'Etats et de gouvernements des pays non-alignés, l'auteur fait le point sur l'état actuel du mouvement. Celui-ci traverse une phase de repli sur soi et se trouve en butte à des difficultés graves tenant aux oppositions, d'ordre idéologique et politique, qui persistent entre ses membres et à l'absence d'un véritable leadership incontesté. L'attitude des grandes puissances visant à récupérer le mouvement accroît ces dilemmes. Cependant le non-alignement reste l'option de politique étrangère d'une grande partie de l'humanité. C'est un cadre de concertation et d'action permanente pour les Etats soucieux d'opérer un rééquilibrage des relations internationales. Un dialogue plus ouvert et plus riche avec certains courants extérieurs pourrait contribuer à sortir le non-alignement de ces interrogations actuelles.
    A Testing Time for the Non-Aligned Movement, by Eugene Berg As the Cuban chairmanship expires and preparations for the VIIth Conference of Heads of State and government of non-aligned countries get under way, the author sums up the present state of the movement. It is now in a phase where its main problems are internal, because of ideological and political differences between its members and a lack of clear, uncontested leadership. The superpowers, in seeking to influence the movement, only add to these dilemmas. Nonetheless, non-alignment is still the preferred foreign policy option of a large portion of humanity. It continues to provide a framework for collaboration and action for countries which are anxious to achieve a better equilibrium in international relations. A more serious and open dialogue with outside currents of opinion could help in solving the problems of the movement.
  • L'avenir de l'Afrique du Sud - Klaus von der Ropp p. 429-440 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    L'avenir de l'Afrique du Sud, par Klaus Baron von der Ropp L'évolution politique de l'Afrique du Sud se caractérise aujourd'hui par une radicalisation des forces en présence. Les modestes projets de réformes énoncés en 1979 par le premier ministre "libéral" P.W. Botha n'ont pas abouti. Le parti gouvernemental a dû faire face à un schisme, les éléments les plus "ultras", hostiles à toute modification du statu quo s'étant regroupés dans le parti conservateur. La lutte de libération contre l'apartheid, menée par les partis noirs et des syndicats noirs de plus en plus politisés, s'est intensifée et ses manifestations ne peuvent plus être ignorées de Pretoria qui refuse toujours d'entamer un dialogue avec les véritables représentants des Noirs, ne pouvant accepter le préalable "un homme, une voix dans un Etat". Face à cette polarisation extrême des attitudes et malgré les voix d'avertissements qui s'élèvent y compris parmi les Afrikaners, est-il encore possible d'aboutir à un réel changement par la voie démocratique ? La guerre civile n'est-elle pas devenue pour une grande partie de la population noire le seul moyen de gagner le pouvoir politique ? Mais tout conflit embrasant l'Afrique du Sud, du fait de la puissance économique et stratégique du pays, aura de graves répercussions au niveau international.
    The Future of South Africa, by Klaus Baron von der Ropp A radicalisation of the political forces in South Africa is occurring today. The modest plans for reform put forward in 1979 by P.W. Botha, the "liberal" Prime Minister, have not been achieved. An extreme group, hostile to any modification of the status quo, has split away from the governing party and has regrouped with the conservative party. The struggle for freedom from apartheid carried out by the black political parties and black trade unions, which have become increasingly political, has intensified. Though they can no longer be ignored by Pretoria, it has so far refused any dialogue with the true representatives of black people, being unable to accept the principle of "one man, one vote in one state". Given this polarisation of attitudes and warning voices even amongst the Afrikaners, is it still possible to achieve a real change through the democratic process? Is civil war the only means of access to political power left to the black population? Because of the economic and strategic importance of South Africa, any such conflict would have very serious international repercussions.
  • La politique africaine de la France - Louis de Guiringaud p. 441-455 accès libre
  • Documents

  • Lectures

  • Livres reçus par l'institut - p. 523-531 accès libre
  • Revues - p. 533-536 accès libre