Contenu du sommaire : Grands hommes vus d'en bas
Revue | Gradhiva : revue d'anthropologie et de muséologie |
---|---|
Numéro | no 11, 2010 |
Titre du numéro | Grands hommes vus d'en bas |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Vidéos associées au numéro
Dossier. Grands hommes vus d'en bas
- Grands Hommes vus d'en bas - Julien Bonhomme, Nicolas Jaoul p. 4-29 Cet article propose d'aborder les images des grands hommes sous une perspective inédite. Par contraste avec les analyses déjà nombreuses consacrées à l'iconographie officielle, il s'agit de décaler le regard pour examiner comment la figure des hommes d'État fait l'objet d'appropriations qui échappent au registre de l'officiel tout en prenant appui sur lui. Ce changement de perspective permet de saisir les grands hommes non plus « par le haut », tels qu'ils se donnent à voir dans leur grandeur officielle, mais « par le bas », du point de vue des acteurs subordonnés. Ces usages populaires des icônes politiques impliquent un jeu souvent ambigu avec le monde officiel. Selon les cas, il pourra s'agir de capter, de cannibaliser, de moquer, d'accommoder ou d'apprivoiser le pouvoir à travers ses effigies. Les usages populaires de la figure du grand homme constituent en définitive des actes d'invention qui ne laissent pas indemne le modèle officiel.This article offers a novel perspective on representations of great men. In contrast with the growing body of work dedicated to the study of official iconography, it shifts the analytical gaze and examines how images of statesmen are appropriated in ways which simultaneously draw on and endeavour to break with the official register. This change of perspective allows us to grasp these great men not as they appear in their official grandeur, “from above”, but as they are seen by subordinate actors: “from below”. These popular uses of political icons involve an often ambiguous game with the world of officialdom. They may seek to capture, cannibalise, mock, accommodate or domesticate power through the deployment of its effigies. In short, popular uses of these images of great men constitute acts of invention which trouble the official model.
- Les statues d'Ambedkar en Inde - Nicolas Jaoul p. 30-35 Cet article revisite, du point de vue de la culture matérielle, un épisode majeur de l'histoire de la démocratie en Inde. La façon dont sont repris certains attributs typiques d'une stylistique officielle dans les statues d'Ambedkar installées par les militants dalits dans l'État de l'Uttar Pradesh invite à réfléchir aux usages populaires de l'officialité. Les multiples distorsions subies par l'esthétique officielle une fois retranscrite dans une esthétique du bazar, avec des moyens artisanaux, offrent une image du pouvoir proche et familière, à l'opposé des mises en scène monumentales du pouvoir d'État par lui-même, tout en se nourrissant d'elles. Peut-on cependant se contenter de cette interprétation légitimiste en termes de « déformations » ? Loin d'être envisagé comme caricature ou parodie du pouvoir (on peut en revanche parler de « déforcement » de la violence symbolique de l'État, qui consiste à rendre cette autorité appropriable et manipulable), le recours populaire à l'officialité qui s'observe dans les pratiques militantes autour de ces statues semble répondre davantage à une façon de légitimer, de donner de l'autorité à l'idéologie anti-caste des dalits en tant que ressource symbolique mobilisable dans la lutte des dominés.This article revisits a significant episode in India's democratic history, looking at it from the perspective of material culture. The way in which certain aspects typical of official stylistics are taken up in statues of Ambedkar erected by Dalit militants in the state of Uttar Pradesh encourages us to think about popular uses of officialty. The multiple distortions that official aesthetics undergo as they are retranscribed in the aesthetics of the bazaar forge an image of power as something proximate and familiar. This both forms a contrast with state power's monumental enactments of itself, and simultaneously feeds into it. But is this legitimist analysis based on the idea of a “deformation” enough? Far from being a caricature or parody of power (we might, however, speak of a “deforcement” from the heat of symbolic state violence, thereby affording people a handle on its authority), popular recourse to or invocation of officialty as witnessed in the militant practices that surround these statues is better understood as a means of legitimising or bestowing authority upon the Dalit's anti-caste ideology. This becomes a symbolic resource that can be deployed in their struggle against oppression.
- Grande âme cherche corps sur mesure - Emmanuel Grimaud p. 56-79 L'histoire d'un sosie de Gandhi chargé de l'incarner après sa mort dans de nombreuses commémorations officielles est le prétexte ici pour aborder un problème anthropologique plus large. La grandeur d'un homme peut-elle se mesurer au nombre de ses figurations, imitations, voire réplications physiques ? Et comment évaluer l'intensité de ces techniques d'incarnation les unes par rapport aux autres ? Une peinture ne cristallise pas la même chose qu'une sculpture, de même un corps animé par rapport à une image. Le cas exposé invite très concrètement à une telle « matériologie » comparée des modes de présence. Si un corps en chair et en os offre d'autres possibilités qu'une image, il faut adhérer à une théorie plastique bien particulière (révélée au fil de l'enquête) pour que des répliques physiques d'un individu puissent proliférer librement sans être contraintes par le culte de l'original.After Gandhi's death, a look-alike was employed to stand in for him during a number of official commemorations. This article makes use of these events to discuss a wider anthropological problem. Can the greatness of a man be measured in the number of representations, imitations or even physical replicas of him? How we should gauge the relative intensity of these different techniques of incarnation? A painting does not capture the same thing as a sculpture, nor a moving body the same thing as an image. The case discussed here leads us towards just such a comparative “materiology” of different modes of presence. If a flesh-and-blood body offers different possibilities from an image, then we must adopt a very precise theory of plasticity (progressively revealed over the course of this paper) if a person's physical replicas are to proliferate untrammelled by the cult of the original.
- Masque Chirac et danse de Gaulle - Julien Bonhomme p. 80-99 En 2002, au Gabon, un masque de Jacques Chirac fait son apparition au beau milieu d'une cérémonie du rite initiatique bwete. Que vient faire le président français parmi les masques d'ancêtres ? Afin de mettre en perspective cette apparition inattendue, l'article examine de quelles manières la figure du Blanc intervient dans plusieurs rituels gabonais depuis l'époque coloniale, en insistant sur l'appropriation rituelle d'un autre grand homme d'État, le général de Gaulle. Ni caricature subversive, ni révérence servile, la représentation rituelle des Blancs permet de rejouer autrement la relation qu'on entretient avec eux. Ces figurations reposent en effet sur une série de dissimulations, d'inversions et de condensations : le grand homme blanc et l'ancêtre autochtone se répondent en miroir, chacun se révélant au principe du pouvoir de l'autre.In 2002, in Gabon, a mask of Jacques Chirac appeared in the middle of a Bwete initiation rite. What was the French president doing amidst these ancestor masks? This article seeks to contextualise his unexpected appearance by examining the different ways in which the figure of the “White Man” has participated in Gabonese rituals since the colonial period, focussing particularly on the ritual appropriation of a another great French statesman, General de Gaulle. These ritual depictions of White Men are neither subversive caricature nor servile reverence, but allow people to ritually (re)negotiate their relationships with them. The representations are based on a series of dissimulations, inversions and “condensations”: the great white man and the autochthonous ancestor mirror one another, each one revealing itself as the source of the other's power.
- Les vérités contrariées du totem Lincoln* - Nicolas Menut p. 100-117 Au cours des années 1870 dans le village de Tongass, en Alaska, est érigé un totem tlingit au sommet duquel trône la figure du président américain Abraham Lincoln. Depuis lors, anthropologues, administrateurs gouvernementaux et Tlingit ont avancé des interprétations divergentes afin d'expliquer cette présence incongrue au faîte d'un totem indien. Tour à tour associé à la figure du Grand Émancipateur, puis du premier homme blanc avant d'être finalement ramené au rôle de Grand Débiteur, le mât Lincoln est indissociable de la réappropriation par les Indiens tlingit du sens de leur propre histoire et des contacts complexes qu'ils entretinrent avec les hommes blancs.During the 1870s, a Tlingit totem was erected in the village of Tongass in Alaska. At its crown was the likeness of the American president, Abraham Lincoln. Since then, anthropologists, government administrators and Tlingit themselves have put forward varying interpretations of his incongruous presence at the summit of an Indian totem pole. Initially understood as symbolising the great liberator, he was later interpreted as the first white man, before finally being seen as the great debtor. This progression is closely linked to Tlingit Indians reappropriation of the meaning of their own history and of the complex nature of their relationships with white men.
- L'affiche Hope - Béatrice Fraenkel p. 118-139 L'affiche Hope fait partie des événements de la campagne de Barack Obama. Inspirée de l'affiche représentant Che Guevara, elle a introduit une touche de contre-culture et séduit un large public. Elle est l'œuvre d'un street artist, Shepard Fairey, qui se réclame d'une approche parodique de la propagande politique. D'où les questions que l'on est en droit de se poser : l'affiche serait-elle une sorte de piège à double sens, véhiculant sur Obama un message ambigu ? À regarder de plus près l'organisation de la campagne électorale, qui fut la rampe de lancement de l'affiche, on découvre que la « révolution militante » prônée par les responsables du marketing d'Obama pourrait fort bien s'accommoder d'un détournement de références révolutionnaires. Ne retrouve-t-on pas, derrière la mobilisation massive de millions d'Américains, les principes détournés de l'organisation des quartiers pauvres de Chicago dans les années 1960 ? L'affiche Hope, teintée de nostalgie et d'ironie, ne serait alors qu'une image presque naïve au service d'une machine de propagande politicienne qui recycle sans état d'âme les expériences de lutte des plus opprimés.The Hope poster was one of the key events of Barack Obama's presidential campaign. Inspired by a Che Guevara poster, it added a touch of counter-culture and helped to win over large numbers of people. The poster was the work of a street artist, Shepard Fairey, who describes his approach as a parody of official propaganda. This raises a number of legitimate questions: might the poster not be a sort of double-edged sword, giving off mixed and ambiguous messages about Obama? If we examine the organisation of his election campaign, responsible for launching the poster, we see that the “militant revolution” dreamt up by Obama's marketing people would have had no problem with traducing revolutionary images and ideas. In their mobilisation of millions of Americans, do we not see a traduced version of the organisation of poor Chicago districts in the 1960s? Considered from this perspective, the Hope poster, with its layers of nostalgia and irony, is little more than an almost naïve image deployed by a political propaganda machine unashamedly making use of experiences of militant struggle amongst the very poorest sections of society.
- Le portrait de Che Guevara - Frédéric Maguet p. 140-161 Frédéric Maguet, Le portrait de Che Guevara. Comment la parole vient à l'icône – Depuis plus de quarante ans, le portrait de Che Guevara au béret étoilé a été une image très largement reproduite dans les contextes les plus divers, du militantisme politique à l'industrie du design. La perspective retenue ici est celle de sa réception en France et en Europe. Dès la mort du Che en 1967, ce portrait est massivement diffusé dans l'espace public et devint un symbole de la rébellion en général, disponible pour des interprétations contradictoires et des utilisations inattendues. En 2000, l'auteur de la photographie se révèle au grand public. Dès lors, l'image est brusquement réinvestie par un nouveau discours qui impulse une réorientation à sa signification globale. Cette histoire complexe décrit le parcours d'un portrait exceptionnel, qui tranche radicalement avec toutes les photographies « ordinaires » de Che Guevara. L'écart entre une image singulière et une série pose le problème de ce que l'on peut nommer la « ressemblance » lorsqu'on évoque l'image d'un grand homme.For more than forty years, the picture of Che Guevara wearing his starred beret has been reproduced and deployed in contexts ranging from political activism to the design industry. Here we look at the image's reception in France and in Europe more widely. Immediately after Che Guevara's death in 1967, the picture was disseminated throughout the public sphere, becoming a generalised symbol of rebellion, open to contradictory interpretations and put to unexpected uses. In 2000, the photographer made himself known to the wider public. From then on, the image was caught up in a new discourse that reoriented its wider meaning. This complex history describes the trajectory of an exceptional portrait which forms a radical contrast with other “ordinary” photographs of Che Guevara. In the case of a great man, the gap between a particular image and a series of them raises the problem of what one might call “likeness”.
- Grands Hommes vus d'en bas - Julien Bonhomme, Nicolas Jaoul p. 4-29
Etudes et essais
- La construction d'un regard collectif : le cas de l'Inventaire du patrimoine* - Nathalie Heinich p. 162-180 Issu d'une enquête de terrain sur le travail des chercheurs de l'Inventaire du patrimoine, cet article a pour objet les « cadres sociaux du regard » patrimonial. Il décrit aussi minutieusement que possible, tout d'abord, les formes variées que prend le « travail du regard » d'un spécialiste. Dans un second temps, il retrace les modalités du passage de la vision à la représentation, en sériant les différentes procédures d'inscription (localisation cartographique, description scripturale, datation, informatisation) par lesquelles ces spécialistes passent de leur appréhension visuelle individuelle, sur le terrain, à une mise en forme standardisée, sous forme de dossiers accessibles à un nombre indéterminé de destinataires potentiels. Le « savoir-voir » constitué par l'expérience incorporée des spécialistes peut alors se transmettre à d'autres, des plus savants aux plus profanes, grâce à la médiation des mots, des images, des chiffres. Ainsi se construit un « regard » – au sens d'expertise visuelle – non plus individuel, incorporé et éphémère, mais collectif, médiatisé et durable.Based on fieldwork carried out among researchers working at the National Heritage database, this article looks at the “social framing” of the National Heritage gaze. First, it describes as precisely as possible the different forms that a specialist's “gaze-work” can take. It then moves on to examine the different modalities of the movement from vision to representation, by classifying the different techniques of inscription (geographic pinpointing, written descriptions, dating and digitization) by which these specialists move from their individual visual apprehension in the field to a standardised representation in the form of dossiers available to an indeterminate number of potential readers. Thanks to the mediation of words, images and numbers, the specialists' embodied “see-how” can then be transmitted to others, be they expert or lay. In this manner, it is possible to fashion a “gaze” (understood as a visual expertise) that is no longer individual, embodied and ephemeral, but collective, mediated and lasting.
- Du Golgotha au tzompantli - Pascal Mongne p. 181-187 Plusieurs dizaines de crânes en cristal de roche, attribués aux Aztèques, sont comptés dans le monde, dont une douzaine de « grands » modèles. Ces derniers, par les pouvoirs « eschatologiques » que certains leur accordent, sont devenus célèbres et ont pu inspirer une récente production cinématographique. De nouvelles études ont cependant démontré que ces belles pièces ne sont pas aztèques et ont été réalisées tardivement dans un matériau non mexicain. Si l'authenticité des crânes de cristal est mise en cause, doit-on les considérer tous comme des faux, destinés donc à tromper ? La question d'une attribution erronée se doit d'être abordée et permet de considérer qu'ils furent, pour la plupart, des objets de culte catholique, bases de crucifix, démantelés, oubliés puis redécouverts et enfin revêtus d'une identité précolombienne à l'aune des connaissances de la fin du XIXe siècle.Throughout the world there are several dozen of these rock-crystal skulls, often attributed to the Aztec. They include twelve larger models, which have become famous thanks to their supposed “eschatolotogical” powers and have inspired a recent film. New studies have, however, shown that these remarkable pieces are not Aztec in origin and were, in fact, crafted at a much later date using quartz from outside Mexico. As their authenticity is in doubt, does it then follow that we should consider them to be fakes, designed to deceive? The possibility of erroneous attribution merits attention and suggests that they might have been objects of catholic devotion, such as crucifix bases, dismantled, forgotten then rediscovered and finally re-covered with a pre-Colombian identity in line with late-nineteenth century scientific knowledge.
- Le mokomokai du Musée ethnographique Juan B. Ambrosetti (1910-2004)* - Andrea Pegoraro p. 188-199 Cet article raconte l'histoire d'une tête maorie momifiée qui arriva au Musée ethnographique Juan B. Ambrosetti de l'université de Buenos Aires en 1910. Nommée mokomokai, celle-ci avait été achetée chez William Oldman, un commerçant londonien d'objets ethnographiques. Elle a fait partie des collections d'ethnographie du musée pendant presque un siècle, et fut restituée au musée Te Papa Tongarewa de Nouvelle-Zélande en 2004.This article tells the story of a mummified Maori head that was integrated into the collection of the Juan B. Ambrosetti Ethnographic Museum at the University of Buenos Aires in 1910. The head was called mokomokai and had been bought from William Oldman, a London dealer in ethnographic objects. For nearly a century, it formed part of the Museum's ethnographic collection before being returned to New Zealand's Te Papa Tongarewa Museum in 2004.
- Une vie de terrain au Mexique : les collections Stresser-Péan au musée du quai Branly - Fabienne de Pierrebourg, Anne-Solène Rolland p. 200-206 Ethnologue, archéologue et ethnohistorien, Guy Stresser-Péan (1913-2009) a consacré sa vie au Mexique. Grande figure de l'histoire de l'ethnologie française et de l'histoire commune de la France et du Mexique, il a laissé, aidé de son épouse Claude, une collection de 3 739objets aujourd'hui conservés au musée du quai Branly. Issues de dons au musée de l'Homme puis au musée du quai Branly, ces pièces sont le fruit de plus de soixante-dix ans de terrain à travers le Mexique et le reflet d'intérêts constants pour la richesse des cultures matérielles rencontrées. Il ne s'agit pas ici de refaire une biographie de Stresser-Péan mais de suivre son itinéraire en tant que collecteur et de rendre hommage, quelques mois après son décès, à l'un des grands donateurs du musée du quai Branly, qui conserve l'une des collections mexicaines les plus importantes d'Europe.Guy Stresser-Péan (1913-2009) was an ethnologist, archeologist and ethno-historian who devoted his life to Mexico. He was a major figure in the history of French ethnology, as well as France and Mexico's joint history, and he and his wife, Claude, left behind a collection of 3 739 objects, today housed at the musée du quai Branly. These diverse objects, donated first to the musée de l'Homme and later to the musée du quai Branly, are the product of more than 70 years of fieldwork throughout Mexico and reflect Stresser-Péan's undiminished interest in the rich material cultures he encountered. This articleis not intended as a biographical contribution, but seeks to trace Guy Stresser-Péan's trajectory as a collector. It also pays hommage, a few short months after his death, to a man who was one of the musée du quai Branly's principal donator's and thanks to whom it houses one of the largest Mexican collections in europe.
- La construction d'un regard collectif : le cas de l'Inventaire du patrimoine* - Nathalie Heinich p. 162-180
Chronique scientifique
Notes critiques
- Objets, personnes, esprits - Olivier Allard p. 207-213
- Exposition « Giinaquq : comme un visage. Masques d'Alaska » - Paz Núñez-Regueiro, André Delpuech p. 214-220
Comptes-rendus
- Emmanuelle Godeau, L'« Esprit de corps ». Sexe et mort dans la formation des internes en médecine - Julien Bonhomme p. 221-222
- Emmanuel Grimaud, Dieux et robots. Les théâtres d'automates divins de Bombay - Julien Bonhomme p. 222-225
- Brigitte Derlon et Monique Jeudy-Ballini, La Passion de l'art primitif. Enquête sur les collectionneurs - Nathalie Heinich p. 225-229
- Christian Béthune, Le Jazz et l'Occident. Culture afro-américaine et philosophie - Pierre Carsalade p. 229-230
- Carlo Severi, Le Principe de la chimère : une anthropologie de la mémoire - Stéphanie Leclerc-Caffarel p. 230-232
- Christine Laurière, Paul Rivet, le savant et le politique - Nélia Dias p. 232-234
- Frédéric Saumade, Maçatl. Les transformations mexicaines des jeux taurins - Jean-Baptiste Maudet p. 234-236
- Jeanne Favret-Saada, Désorceler - Arnaud Esquerre p. 236-237