Contenu du sommaire : Bruits et chuchotements
Revue | Socio-anthropologie |
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Numéro | no 41, 2020 |
Titre du numéro | Bruits et chuchotements |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Dossier : Bruits et chuchotements
- Bruits et chuchotements - Christophe Granger, Anne Monjaret p. 9-22
- Silence intérieur et machineries de la communication au XIXe siècle - Manuel Charpy p. 23-38 Les intérieurs bourgeois deviennent au XIXe siècle des sanctuaires frappés de silence. La distinction est sociale : aux appartements sonores des quartiers populaires répond la quiétude des beaux quartiers. Cette construction est toute matérielle comme l'indiquent les archives privées, les brevets et les manuels pratiques. Car le silence se conquiert et se défend par des dispositifs qui font système. Il s'agit de se couper des bruits venus de l'extérieur et des voisins et de contrôler les sons intérieurs. D'une part, on calfeutre portes et fenêtres, on pose des parois acoustiques et des doubles vitrages et on installe des systèmes d'interphone qui mettent la rue à distance. D'autre part, un grand soin est porté pour étouffer les bruits intérieurs. Le monde bourgeois est feutré au sens strict : pantoufles sous les pieds, thibaudes sous les tapis, sourdines sur les pianos, capitonnages aux portes des pièces intimes… Le commandement des domestiques, ces corps populaires, doit aussi se faire en silence. L'appartement est traversé de complexes systèmes. Tubes acoustiques, fils de fer, fils électriques, sonnettes puis sémaphores silencieux chorégraphient en silence la vie domestique. Le silence est bien un contrôle des corps, interdisant gesticulations, brusqueries et cacophonies. Silence et chuchotements deviennent la condition d'une intimité bourgeoise, comme si le monologue intérieur nécessitait le silence des autres.Bourgeois interiors in the 19th century became shrines of silence. Social distinction: at the opposite of the noisy apartments in working-class districts, appartements in bourgeois district were quiet. Private archives, patents and practical manuals underline that this construction was material. Silence is won and defended by devices that created systems. They shutt off noises from outside and neighbors and controled interior sounds. On the one hand, bourgeois caulked doors and windows, installed acoustic walls and double glazing and installed intercom systems that put the street at a distance. On the other hand, great care was taken to muffle interior noises. The bourgeois world was hushed in the strict sense: slippers under the feet, underlays under the carpets, mutes on the pianos, upholstery at the doors of rooms... The commandment of the popular bodies of the servants had also to be done in silence. The apartment was crossed by complex systems. Speaking tubes, mechanical or electric wires, bells then silent semaphores silently choreographed domestic life. Silence was a control of the bodies, prohibiting posturing, abruptness and cacophony. Silence and whispers become the condition of the bourgeois intimacy, as if the inner monologue requires the silence of others.
- Bruits de Chine - Clément Fabre p. 39-55 Impossible, en Chine, de fermer l'œil de la nuit. Si cette plainte parcourt, pendant tout le XIXe siècle, récits de voyageurs et presse des concessions, si les médecins s'efforcent d'en trouver les racines anthropologiques dans une moindre sensibilité des Chinois au bruit, et si elle motive, enfin, divers projets d'interdiction des nuisances sonores et d'exclusion des habitants chinois des concessions, c'est que s'articulent derrière elle craintes des effets du climat chinois, volonté de fonder en différence raciale l'infériorité des Chinois, et projets d'occidentalisation de la Chine.In China, one cannot sleep a wink at night. This complaint runs throughout the nineteenth century, through travelers' stories and settlements' newspapers, doctors strive to find its anthropological roots in the lesser sensitivity of Chinese people to noise, and it motivates, finally, various projects to ban noise pollution and exclude the Chinese inhabitants of foreign settlements. The reason lies in the fear of Chinese climate effects, the desire to base the inferiority of the Chinese on racial differences, and plans to westernize China.
- « La consigne n'est pas de ronfler » - Sophie Panziera p. 57-73 Cet article propose d'étudier le changement de perception du ronflement qui s'opère au XIXe siècle. Cette sonorité corporelle y est en effet l'objet d'une attention sociale toute nouvelle. Alors qu'elle n'intéressait pas jusqu'alors, elle devient intolérable et on cherche à la supprimer par tous les moyens. Les processus d'auto-contrôle des corps que la disqualification du ronflement suscite participent à la construction de l'espace intime comme un espace de silence. Les essais de judiciarisation des problèmes qui sont liés au ronflement sont ainsi révélateurs d'une dynamique plus large d'insonorisation des bruits organiques. Lorsque ses manifestations sonores débordent de la sphère privée, le ronflement devient justiciable d'une attention publique. Éclairant l'intolérance contemporaine face aux ronflements d'autrui, cette mise en perspective historique permet d'interroger les logiques sociales à l'œuvre lors du déplacement des seuils de tolérance auditives au sein de l'intimité.This article focuses on the change in perception of snoring taking place in the 19th century—as an object of a brand-new social interest. While this bodily sonority previously triggered no particular scrutiny, it was only within the 19th century that it was perceived as intolerable and had to be suppressed by all means. The disapproval of snoring aroused the demand of self-control of the body thus participated in the construction of the intimate space as a space of silence. Attempts to bring snoring-related conflicts to court are thus indicative of a broader dynamic of soundproofing organic noise. When it extends beyond the private sphere, snoring becomes rightly subject to public attention. This shedding of light on the contemporary intolerance towards the snoring of others, from the historical perspective, allows us to question the social logic at work during the shifting of auditory tolerance thresholds within the private sphere.
- « Hé ! Nénesse ! (…) t'entends pas, dans la turne à côté ? » - Victoria Vanneau p. 75-87 Parce que les cloisons n'arrêtent que rarement les cris ou le bruit des coups administrés par l'un des conjoints sur l'autre, la justice pénale du XIXe siècle a dû très tôt se positionner. Si elle a dans un premier temps donné satisfaction aux plaintes des voisins importunés par le tapage ainsi causé, elle y a surtout trouvé de quoi légitimer son action en matière de violences conjugales. Cet article montre comment les magistrats, loin de s'être désintéressés de ces drames domestiques que sont les violences conjugales, ont, à partir du délit de tapage, contourné le droit opposable du mari de battre sa femme ; comment ils ont su faire de ce délit et des nuisances qu'il recouvre non seulement une circonstance accessoire de leur action, mais une circonstance aggravante des atteintes physiques à la personne.Because the partitions rarely stop the shouting or the noise of the blows administered by one spouse on the other, the Criminal Justice System of the 19th Century had to position itself very early on. Although it initially responded to complaints from neighbours who were annoyed by the noise, it found there, above all, a reason to legitimize its action in cases of domestic violence. This article therefore shows how judges, far from having lost interest in the domestic dramas, have, starting with the offence of disturbance, circumvented the opposable right of the husband to beat his wife; how they have been able to make this offence and the nuisance it covers not only an accessory circumstance to their action but also an aggravating circumstance of physical injury to the person.
- « Sous un sour silence » - Anna Le Pennec p. 89-102 Dans un monde astreint au silence, tel que l'était la prison au XIXe siècle, les bruits prennent une signification particulière. L'interdiction de parler agit sur les sociabilités et le quotidien dans les maisons centrales de femmes du Sud de la France aux XIXe et début XXe siècles. L'atmosphère sonore se caractérise par les bruits volontairement introduits par la pénitentiaire à des fins disciplinaires – tout comme le silence – mais aussi par ceux, transgressifs, que ce cadre normatif proscrit et génère. Ils sont l'expression de l'acharnement avec lequel les prisonnières rusent pour communiquer entre elles, avides de rompre ce silence étouffant, matérialisation de leur esseulement. Certains sonnent le signal de la rébellion, individuelle ou collective. Mais, plus souvent, les cris, et leur alter ego les larmes, ne sont que l'écho de la souffrance emmurée, à travers laquelle s'esquisse un vécu de l'incarcération d'ordinaire insaisissable. L'approche sensorielle offre par ailleurs un nouvel angle de lecture de la généalogie de la pensée pénale dans laquelle s'inscrit l'injonction de se taire.In a committed world to silence, like prison was during the 19th century, noises take on a specific meaning. The prohibition to speak affects prisoners' daily life and their sociabilities in Cadillac's and Montpellier's central women prisons in the south of France, from the 19th century to the early 20th century. Sonic atmosphere is characterized by sounds voluntarily introduced by prison administration for disciplinary purpose—like silence itself—but also by transgressive sounds that this framework proscribes and creates. They are the expression of detainees' determination to find ways to communicate together, eagerly seeking to break this breathless silence, materialization of their loneliness. Some are the signal of individual or collective rebellion. But, more often, screams and their alter ego tears, are just prison suffering echoes, through which the usual elusive personal experience of seclusion takes shape. Sensory approach also offers a new angle of penal theory genealogy, to which silent order conforms.
- Prêter l'oreille en centre de jour - Ariane d'Hoop p. 103-116 L'article propose une exploration ethnographique du milieu sonore d'un centre de jour psychiatrique pour adolescents en Belgique. Il puise dans le quotidien de ce lieu de vie, et dégage différentes façons d'ajuster son ambiance à la fois sonore, morale et affective, alors que celle-ci navigue, entre des moments trop calmes et d'autres trop agités, au gré de relances et d'atténuations du bruit. L'article montre comment ces ajustements d'ambiance sont autant d'appâts tendus pour faire advenir des attachements modestes, des inclinations modérées et variées qui s'ébauchent parmi les jeunes, et grâce auxquels les soignant·e·s particularisent leur travail du soin. Le récit conduit à discerner une manière d'écouter, « prêter l'oreille », à laquelle l'ambiance dispose les soignant·e·s et les jeunes lorsque leur attention se laisse prendre par des bruits ou des silences aux alentours, et à pointer les conséquences de cette forme de disponibilité auditive dans la pratique de soin.This article is an ethnographic exploration of the sound milieu of a psychiatric day care center for teenagers. It draws on the daily life of this place and emphasizes different ways of adjusting its sound ambiance, which is also moral and affective, as it navigates between noise relaunches and attenuations, between the moments that are too quiet and those that are boisterous. The article shows how these ambiance adjustments lure into modest attachments, i.e. the various inclinations emerging among the youths and thanks to which caregivers particularize their care work. The narrative leads to discern a way of listening: when the ambiance disposes caregivers and the teens "to lend an ear", as noises or stillness in the surroundings catch their attention. And it brings out the consequences of this form of listening in the care practice.
- Entre quiétude et inquiétude - Gabriel Uribelarrea p. 117-129 Si les sons sont partie prenante de l'expérience sensible des sans-abri vivant en hébergement collectif, leur influence sur la vie ordinaire dans ces lieux a rarement été problématisée dans les travaux s'inscrivant dans le domaine de recherche du « sans-abrisme ». À partir d'une enquête conduite dans une institution d'hébergement médicalisé pour personnes sans abri (les Lits halte soins santé), cet article interroge la cohabitation à l'aune de sa dimension sonore, en se concentrant plus spécifiquement sur les « situations de bruit ». Une première partie décrit comment ces troubles sonores peuvent être jugés comme tolérables ou intolérables, selon différents critères. Une deuxième partie s'arrête sur les bruits intolérables qui font l'objet de critiques et de mises en cause, directes ou indirectes, du « fauteur de trouble ». Une dernière partie soulève l'ambivalence des bruits dans la cohabitation : d'un côté, certaines situations de bruit apparaissent comme intolérables, aux oreilles d'habitants, au nom de la quiétude attendue d'un lieu de vie et de soin ; de l'autre, les situations de bruit sont utiles et nécessaires pour signaler des problèmes individuels ou collectif et exprimer des besoins d'aide et de soin. La cohabitation exige donc un ajustement continu aux sons, entre considération des situations de bruit et respect de la quiétude.While sounds are part of the sensitive experience of homeless people living in collective shelter, their influence on ordinary life in these places has rarely been problematized in research in the field of homelessness. Based on a fieldwork conducted in an institution providing medical care for homeless people (the Lits Halte Soins Santé), this article therefore examines cohabitation in terms of its sound dimension, focusing more specifically on "noise situations". A first part describes how these sound troubles can be judged as tolerable or intolerable, according to different criteria. A second part focuses on intolerable noise that is criticised and blamed, directly or indirectly, on the "troublemaker". A final part raises the ambivalence of noise in cohabitation : on the one hand, certain noise situations appear to be intolerable, to the ears of the inhabitants, in the name of the peace and quiet expected from a place of living and care; on the other hand, noise situations are useful and necessary to point out individual or collective problems and to express needs for help and care. Cohabitation therefore requires a continuous adjustment to sounds, between consideration of noise situations and respect for quietness.
- Peut-on écouter le marin ? - Fabien Clouette p. 131-145 L'article décompose la condition sonore des marins-pêcheurs bretons, analysée à partir de l'ethnographie et d'entretiens produits durant le terrain de thèse. En regard des bruits de moteur constants qui les abasourdissent, d'un paysage sonore multiple qui les affecte, des inflexions et des échos de naufrages qui les alertent jusqu'au milieu du sommeil, les marins-pêcheurs sont paradoxalement perçus comme de grands silencieux. Il s'agit de déconstruire cette caricature de mutisme viril dans ce long « printemps bruyant » qui semble caractériser de plus en plus le large. Comment nous renseigne le paysage sonore du marin-pêcheur sur sa condition sociale ? L'article invite à produire une sociologie attentive aux résistances chuchotantes qui s'incarnent dans la polyphonie d'un milieu naturel et professionnel dit « hostile ».The article aims at deconstructing the soundscape in which Breton commercial fishermen work. It is the result of a four-year ethnographic study. The article calls for a change of perspective in the way fishermen are perceived socially – they are indeed often associated with the cliche of silent virilism. At the root of this very caricature: the noisy environment constantly surrounding them. Heavy noise and hostile environment onboard convey a certain fascination to observers of the sea. Therefore, anthropology has neglected to “listen to” fishermen, as if deafened both by the din on deck and by classist objectification. What does the soundscape of fishermen's activity tell us about their social position?Thus, the article is calling for an anthropology which would pay more attention to whispering arts of resistance at sea.
- Messes basses et « silences qui parlent » : ou comment « entendre » le racisme flottant - Grégory Giraudo-Baujeu p. 147-161 En s'appuyant sur des travaux consacrés à l'intérim, cet article propose de mettre en exergue la multiplicité des formes d'expression du racisme ordinaire dans le travail. Dans une perspective proche des « sound studies », il s'agira ici de saisir et comprendre les enjeux sociaux qui prennent sens et corps dans les expressions sonores du racisme, entre formes flagrantes et voilées, discours directs et injures, blagues sournoises et allusions. L'accent sera notamment porté sur les messes basses, les chuchotements, les bruits sourds ou les silences, qui peuvent, dans des ambiances de travail particulières, dessiner les contours de formes flottantes de racisme.Drawing on work on the subject of temporary work, this article proposes to highlight the multiplicity of forms of expression of ordinary racism in the workplace. From a perspective close to that of sound studies, the aim here is to grasp and understand the social issues that take on meaning and substance in the sound expressions of racism, between blatant and veiled forms, direct and insulting discourse, underhand jokes and allusions. Emphasis will be placed in particular on low masses, whispers, muffled noises or silences, which can, in particular work environments, draw the contours of floating forms of racism.
- Le cliquetis des linotypes - Cécile Morin p. 163-178 Dans les années 1980 et 1990, les documentaristes de France Culture enregistrent la mémoire orale de mondes du travail en crise et en voie de délitement socio-symbolique. Mais ils s'attachent aussi à en collecter les bruits à travers l'enregistrement de la rumeur des machines, des objets évoquant le décor des intérieurs domestiques ainsi que la résonance produite par l'acoustique des lieux de travail sur l'expression et les corps des travailleurs. Cette attention prêtée aux bruits du travail manuel contraste dans ces documentaires avec l'absence de bruitage des séquences d'entretiens avec des personnalités du monde intellectuel et culturel enregistrées dans l'acoustique neutre d'un studio ou d'un bureau. Le présent article explore les manières dont les bruits inscrivent les acteurs interviewés dans des mondes sociaux distincts perceptibles par l'écoute, ainsi que les significations et les valeurs dont ils sont investis à une époque où la culture et les savoir-faire vernaculaires propres à ces métiers apparaissent menacés de disparition.In the 1980s and 1990s, the France Culture documentary makers recorded the oral memory of professional worlds in crisis, undergoing a process of socio-symbolic disintegration. They also endeavoured to collect the soundscape of those worlds through the recording of the rumbling of machines, the sounds of objects of domestic environments, as well as the resonance of the workplaces' acoustics on the workers' language and bodies. In those documentaries, this attention to the sounds of manual work contrasts with the absence of sound effects in the sequences of interviews with personalities from the intellectual and cultural world which were recorded in the neutral acoustics of a studio or an office. This article explores how such sounds categorise the interviewees into distinct social worlds that can be perceived through listening, as well as their meanings and significance at a time when the culture and vernacular savoir-faire of those trades are at risk of extinction.
- L'épreuve de la prise de sons sur les plateaux de tournage - Gwenaële Rot p. 179-193 En France où la tradition du son direct est importante, la prise de son participe de la mise en scène artistique du film. Mais le processus de captation de son direct est de toute part fragilisé. Neutraliser certains bruits pour éviter qu'ils ne constituent une pollution, et parvenir à capter ceux qui sont susceptibles de constituer de la matière sonore cinématographique intéressante : tels sont les principaux défis auxquels sont confrontés les spécialistes du son sur un plateau de cinéma. Lorsque le travail consiste à capter certains bruits intimes, la difficulté d'enregistrer un « son propre » est redoublée, et ce d'autant plus que l'ingénieur du son et son perchman ne sont pas toujours en position de force sur un plateau de tournage. Comment s'articule le travail de maîtrise de l'environnement sonore et l'apprivoisement de l'imprévu susceptible de nourrir le film ? À partir d'une enquête sociologique en cours menée sur les professionnels du son au cinéma, l'auteur étudie les modalités de la maîtrise de la matière sonore sur un plateau et ses enjeux sociaux.In French cinema, the tradition of direct sound is important. It is an integral part of the artistic staging of the film. But the process of capturing direct sounds is weakened everywhere. Neutralize certain noises to prevent them from constituting noise pollution and succeed in capturing those which are likely to constitute interesting cinematographic sound matter: these are the main challenges faced by sound engineers on a film set. When the work consists of capturing intimate noises, the difficulty of recording is redoubled, especially since the sound engineer and his perchman are not always in a strong position on a film set. How is the work of mastering the sound environment and taming the unexpected articulated? Based on an ongoing sociological survey of sound professionals in the cinema, the author studies the methods of mastering sound on a stage and its social challenges.
Entretien
- Rendre voix aux gens du passé - Isabelle Backouche, Sarah Gensburger, Christophe Granger, Anne Monjaret p. 197-210
Écho
- « Rough Music » : Le Charivari anglais - Edward P. Thompson p. 213-237
Image
- Commander en silence. Quelques brevets de tableaux domestiques - Manuel Charpy p. 241-249