Contenu du sommaire : L'Académie de peinture, sculpture et architecture civile et navale de Marseille
Revue | Rives méditerranéennes |
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Numéro | no 56, 2018/1 |
Titre du numéro | L'Académie de peinture, sculpture et architecture civile et navale de Marseille |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Introduction. Pourquoi étudier les académies ? - Olivier Bonfait p. 7-20 Afin de mieux introduire ce numéro de Rives méditerranéennes consacré à l'Académie de peinture et de sculpture de Marseille dans l'espace méditerranéen des Lumières, cet essai commence par présenter l'historiographie récente sur les académies et écoles de dessin. L'impulsion des historiens (les travaux de Daniel Roche), un nouveau discours sur l'Académie royale, considérée non plus comme une institution d'Ancien Régime imposant des normes et un art académique, mais un « soft power » permettant un renouveau de l'art français, des approches originales sur les écoles de dessin et les académies de province (leurs rôles dans l'histoire de la pédagogie du dessin ou dans le développement des manufactures de luxe) ont permis une nouvelle écriture de l'histoire des académies. Après avoir rappelé l'importance de l'exposition de Marseille de 2016 (Marseille au xviii e siècle), l'essai souligne cinq thématiques communes aux huit contributions : l'enseignement du dessin, le rôle de l'institution dans l'essor des arts du luxe en Provence, l'insertion de l'Académie dans l'espace provençal ; les tensions avec Paris, les critiques émises envers l'institution. Il montre combien celles-ci permettent d'écrire une autre histoire de l'Académie, plus problématisée, plus critique.This article introduces the special issue of Rives méditerranéennes devoted to the importance of the Marseille Academy of Painting and Sculpture in the Mediterranean area in the eighteenth century. It begins by providing an overview of the recent historiography on academies and art schools. The work of historians (such as Daniel Roche), along with a new interpretation of the role played by the Royal Academy (no longer considered as a normative and “academic” institution but instead as a “soft power” promoting the renewal of French art), and original research approaches on art schools and provincial academies (on the role they played in the history of teaching drawing and in the development of luxury manufacturing), have allowed the history of these institutions to be rewritten. The article underlines the relevance of the 2016 exhibition at the Museum of Fine Arts in Marseille (Marseille XVIIIe. Les Années de l'Académie. 1753-1793 ), and summarizes five main topics common to all eight contributions in the issue: the process of teaching drawing; the role of the institution in the development of luxury industries in Provence; the integration of the Academy in the Provence province; the tensions with Paris; and, finally, the criticism directed toward the institution. These perspectives offer the possibility of writing a more complex history of the Academy.
L'Académie de Marseille : enseignement et réalités
- Dessiner d'après le modèle à l'Académie de Marseille - Nelly Vi-Tong p. 23-38 L'exposition qui s'est tenue en 2016 à Marseille a mis en relief les particularismes de l'une des plus importantes académies méridionales du xviii e siècle. Affiliée à l'Académie royale de peinture et de sculpture, l'institution phocéenne se doit, scrupuleusement, de rendre des comptes à son directeur Michel François Dandré-Bardon (1700-1785). Ce dernier noue une longue et riche relation épistolaire avec les professeurs marseillais. En 1754, Dandré-Bardon adresse à ces derniers un précieux lot d'académies dessinées. Il y joint une conférence intitulée Sur la manière de poser le modèle et de le dessiner. Cet article interroge la pratique du dessin d'après nature et le statut du modèle à Marseille, et se propose d'en souligner les spécificités par comparaison avec d'autres établissements contemporains.The exhibition organized in 2016 by the Museum of Fine Arts in Marseille showed the particularisms of one of the most important academies of painting and sculpture in the south of France in the eighteenth century. Since the Renaissance period, life drawing had focused on male models posing in motion. During the French Age of the Enlightenment, using a male nude model was the exclusive privilege of the Royal Academy of Painting and Sculpture of Paris. Thanks to the Parisian painter Michel-François Dandré-Bardon, the Marseille Academy of Painting and Sculpture received the protection of Paris and benefited from great teaching advice and many precious drawings to be used as examples by the students. This paper examines life drawing practices at the Marseille Academy of Painting and Sculpture.
- D'autres points de vue sur l'Académie de peinture de Marseille : une lettre anonyme, un libelle, un brouillon de discours - Olivier Bonfait p. 39-68 Cette contribution édite et étudie trois textes inédits : une lettre anonyme de 1763 au recteur de l'Académie Verdiguier, l'informant de rumeurs contre l'Académie et de la possibilité de leur publication ; un libelle de 1780 adressée par certains membres de l'Académie à son protecteur, le Surintendant des bâtiments du Roi, demandant une réforme de l'institution ; un brouillon de discours du secrétaire de l'Académie, Moullinneuf, qui demande à ses collègues académiciens de revenir à une observation fidèle aux premiers principes de l'institution, afin de restaurer le lustre ancien de celle-ci. Elle montre ainsi qu'il existe une autre histoire possible de l'Académie que la chronique idéalisante dressée par l'érudition positiviste au xix e siècle, faite de tensions, et parfois d'échecs, mais qui permet de mieux comprendre les enjeux de cette école académique dans la France des Lumières.
This article publishes and studies three previously unpublished texts: an anonymous letter written in 1763 to the rector of the Academy directed by Verdiguier, informing him of rumors about the Academy and of their possible publication; a pamphlet written by some members of the Academy in 1780 to its protector, the superintendent of the King's buildings, prompting him to reform the institution; and finally a draft of the speech of the secretary of the Academy, Étienne Moulinneuf, asking his fellow members to respect the principles and to restore the former prestige of the institution. Avoiding the idealized and erudite narrative of nineteenth-century historiography, this article analyzes the problems and failures of the Academy, in order to understand the key role it played as a training institution in France during the Enlightenment.
- Dessiner d'après le modèle à l'Académie de Marseille - Nelly Vi-Tong p. 23-38
L'Académie de Marseille et les trajectoires individuelles
- Art et enjeux politiques en Méditerranée : les tombes de gouverneurs de Minorque (1759‑1763) - Émilie Roffidal p. 71-85 Les tombeaux des gouverneurs français de Minorque, réalisés à la demande du roi Louis XV, sont installés au terme d'un processus de commande ayant mobilisé de nombreux acteurs à Versailles, Marseille et Mahon. Ces modestes projets funéraires, que le sculpteur Jean-Michel Verdiguier – directeur de l'Académie de peinture et de sculpture de Marseille – aurait souhaités plus ambitieux, dépassent le cadre de la micro-histoire locale. Ils témoignent d'un certain nombre d'enjeux spécifiques, propres aux territoires situés aux frontières du royaume. Sont ici interrogés la charge symbolique de ces « objets » dans un contexte politique très particulier, celui de la guerre de Sept Ans, l'impact des faits de guerre sur la production littéraire et artistique, tout comme la place de Marseille et de ses institutions académiques comme interface du pouvoir royal en Méditerranée.The tombs of the French governors of Menorca, erected at the request of King Louis XV, were constructed at the end of a process that mobilized numerous actors in Versailles, Marseille, and Mahon. These modest burial arrangements, which the sculptor Jean-Michel Verdiguier—director of the Marseille Academy of Painting and Sculpture— would have liked to have been more ambitious, go beyond the frame of local micro-history. They attest to a number of stakes, specific to territories situated on the borders of the kingdom. The symbolic content of these “objects” in a very particular political context, that of the Seven Years' War, and the impact of the acts of war on literary and artistic production are questioned here, as is the place of Marseille and its academic institutions as an interface of royal power in the Mediterranean.
- Joseph II Cellony (1730-1786) : l'Académie contre l'oubli - Yohan Rimaud p. 87-96 La récente exposition du musée de Marseille a mis en évidence le rôle central de l'Académie dans la formation et la carrière des artistes, parfois au point d'en constituer la seule trace subsistante. C'est le cas de Joseph II Cellony (1730-1786), fils et petit-fils de portraitistes aixois, qui renonça à une carrière officielle après avoir échoué à se faire reconnaître en tant que peintre d'histoire. Ses peintures, non localisées, ne permettent hélas de se faire une idée de l'artiste ; il existe en revanche un groupe de dessins, la plupart à la plume, qui témoigne d'une main habile. Les deux sources que nous publions ici, la notice manuscrite rédigée par son frère Jean-Louis ainsi que les mentions des relations que Cellony entretint avec l'Académie de peinture et de sculpture de Marseille au début des années 1760, permettent de mieux comprendre la trajectoire de cet artiste gentilhomme ; à ces quelques points de repère biographiques, nous proposons de relier un premier corpus de dessins.The 2016 exhibition at the Museum of Fine Arts in Marseille highlighted the central role of the Marseille Academy in the training and career of artists, sometimes to the extent of it being the only remaining trace of them. This is the case of Joseph II Cellony (1730-1786), son and grandson of Aix-en-Provence portrait painters, who gave up an official career after failing to be recognized as a history painter. His paintings, their whereabouts unknown, unfortunately do not allow us to form an opinion of the artist. On the other hand, a group of his drawings, most of them pen and ink, suggest he had a skillful hand. The two sources that we publish here—the hand-written biography by his brother Jean-Louis as well as the mentions of the relations that Cellony maintained with the Marseille Academy of Painting and Sculpture in the early 1760s—make it possible to better understand the life this gentleman artist.
- Entre Paris et Marseille : Quelques réflexions sur les relations du provençal Joseph Vernet avec l'Académie phocéenne - Émilie Beck Saiello p. 99-109 L'article revient sur le thème des relations de Joseph Vernet avec les cercles marseillais étudié dans le catalogue de l'exposition Marseille au xviiie siècle. Les années de l'Académie de peinture et de sculpture. 1753-1793 en présentant de nouvelles découvertes. Il s'interroge également sur les stratégies professionnelles du peintre et sur les liens complexes qui unissent l'artiste, l'institution phocéenne et l'Académie royale de peinture et de sculpture.This article further explores the relationship between Joseph Vernet and the Marseille circles previously studied in the Marseille au XXVIIIe. Les années de l'Académie de peinture et de sculpture de Marseille. 1753-1793 exhibition catalog, and introduces new findings. It questions Vernet's professional strategies and the complex ties that bind the artist, the Marseille Academy, and the Royal Academy of Painting and Sculpture.
- Art et enjeux politiques en Méditerranée : les tombes de gouverneurs de Minorque (1759‑1763) - Émilie Roffidal p. 71-85
L'Académie de Marseille et les autres foyers artistiques : entre émulation et rivalité
- Des fleurs d'indiennes aux roses de Lyon, la production des manufactures provençales et la peinture de fleurs enseignée dans les académies - Aziza Gril-Mariotte p. 111-128 Les indiennes évoquent des toiles de coton imprimées de motifs orientaux. Les échantillons conservés dans le Manuscrit de Richelieu montrent que les fabriques de toiles peintes marseillaises ont repris ce vocabulaire, entre la fin du xviie siècle et la première moitié du xviiie siècle, pendant la prohibition (1686-1759). La levée de la prohibition entraîne la délocalisation des manufactures dans le reste de la Provence, la plus célèbre est la manufacture d'Orange qui aurait employée des artistes formés dans les académies. Les rares étoffes conservées posent la question de leur rôle dans la création de motifs et le renouvellement artistique des toiles peintes. L'ouverture de l'Académie de peinture à Marseille en 1752 et de l'école de dessin à Lyon en 1756, a-t-elle contribuée à l'évolution stylistique des motifs ? À partir des sources, quelques étoffes conservées de la manufacture d'Orange comparées aux échantillons marseillais, nous donnerons plusieurs éléments de réponse.Chintz fabrics recall cotton canvas printed with oriental patterns. The samples preserved in the Manuscrit de Richelieu show that the painted canvas factories of Marseille took up this vocabulary, between the end of eighteenth century and first half of the nineteenth century, when these articles were prohibited from 1686 to 1759. The end of this prohibition led to the relocation of the factories to other parts of Provence. The most famous of these was the Orange factory, which employed artists trained in academies. The rare fabrics preserved raise the question of their importance in the creation of patterns and the artistic renewal of painted canvas. Did the opening of the Marseille Academy of Painting and Sculpture in 1752 and the drawing school at Lyon in 1756 contribute to the stylistic evolution of patterns? Studying the fabrics preserved in the Orange factory and comparing them to the Marseille samples will provide us with some answers.
- Des concurrentes de l'Académie de peinture et de sculpture de Marseille ? : Les écoles de dessin et de sculpture d'Aix d'après un Mémoire du sculpteur Jean‑Pancrace Chastel (1774) - Maël Tauziède-Espariat p. 129-145 L'étude d'un Mémoire du sculpteur Chastel révèle que le développement de l'enseignement artistique aixois dans la seconde moitié du xviii e siècle s'appuie sur des carences de l'Académie de Marseille. Sur le plan artistique, Aix tâche ainsi de favoriser les Beaux-Arts, en particulier la sculpture, afin de s'approprier un espace culturel négligé par Marseille, où les arts décoratifs sont mis à l'honneur. Sur le plan professionnel, les écoles aixoises offrent un statut social enviable aux artistes qui y enseignent, à la fois indépendant du système corporatif et alternatif au statut de l'académicien expérimenté à Marseille. Dès lors, la concurrence entre les écoles d'Aix et l'Académie de Marseille s'analyse positivement comme une quête de distinction dans un espace géographique partagé.The study of a Mémoire of the sculptor Jean-Pancrace Chastel reveals that the expansion of art education in Aix in the second half of the eighteenth century was a result of the deficiencies of the Academy of Marseille. On the artistic level, the institutions of Aix promoted the fine arts, particularly sculpture, in order to take ownership of a cultural space neglected by Marseille, where the decorative arts were given pride of place. At the professional level, the schools of the city of Aix offered an enviable social status for artists who taught there. This status was independent from the corporate system and represented an alternative compared to the status of académicien in Marseille. Therefore, the competition between the schools of Aix and Marseille can be seen as positive, perceived as a quest for distinction in a shared geographic space.
- Les ateliers de peinture et de sculpture des arsenaux en Provence en marge de l'Académie de peinture et de sculpture de Marseille - Magali Théron p. 147-174 Ce fut l'une des ambitions formulées dès 1755 par la future Académie de Marseille, de former des artistes et des dessinateurs pour les arsenaux de Marine. Se proposant de pallier le manque de peintres et de sculpteurs pour l'ornementation des vaisseaux, elle ambitionnait en outre d'enseigner « les éléments des arts du dessin » à un public plus élargi rassemblant l'ensemble du personnel maritime. Ces effets d'annonce de l'institution tendent toutefois à occulter cette réalité : que les arsenaux étaient déjà pourvus depuis le xviie siècle d'un ensemble de structures d'apprentissage du dessin. Quel a donc pu être l'apport de l'Académie phocéenne à l'arsenal de Toulon ? Pour y répondre, cet article se propose de revenir en amont, sur la genèse de l'apprentissage du dessin dans les arsenaux comme sur la délicate question du dessin d'après le modèle vivant, qui constituait, depuis 1655, le privilège de l'enseignement académique.Training artists and illustrators for the naval dockyards was one of the ambitions formulated in 1755 by the future Marseille Academy. Proposing to address the lack of painters and sculptors to decorate ships, the Academy proposed to teach “the elements of the drawing arts” to an audience expanded to include the whole naval staff. Nevertheless, these announcements from the institution tend to conceal the fact that since the seventeenth century, the arsenals already had facilities in place devoted to teaching drawing. Therefore, what could the Marseille Academy contribute to Toulon's arsenal? To answer this question, this article proposes to look back at the origins of drawing apprenticeship in arsenals, as well as the delicate question of live model drawing, which was, since 1655, the privilege of academic education.
- Des fleurs d'indiennes aux roses de Lyon, la production des manufactures provençales et la peinture de fleurs enseignée dans les académies - Aziza Gril-Mariotte p. 111-128
Les notices d'Aldébaran
- Les notices d'Aldébaran - La rédaction de Rives méditerranéennes p. 177-179
Varia
- Quelques notes sur le Tarquin et Lucrèce de Titien à Cambridge : un « palimpseste » oublié ? - Christophe Duriez p. 183-194 De nouveaux éléments permettent d'étayer la théorie selon laquelle le Tarquin et Lucrèce de Titien remis à Philippe II aurait une visée diplomatique dans la constitution de la Sainte-Ligue suite à l'attaque ottomane de Chypre en 1570. Premièrement, deux indices iconiques - la présence discrète d'une tête de dragon sur le fourreau d'épée et le type de ceinture porté par l'agresseur - orientent le regard vers une assimilation de Tarquin à un Turc. Ensuite, une note oubliée de Frédéric Quilliet, conservateur français des collections royales espagnoles durant la période napoléonienne, révèle un repeint « à la turque » des figures en présence. Quilliet explique qu'il a lui-même opéré la restauration et effacé les retouches qui altéraient l'œuvre quand il l'a découverte.New elements allow supporting the theory that Titian's Tarquin and Lucretia offered to Philip II would have a diplomatic aim for the constitution of the Holy League following the Ottoman attack against Cyprus in 1570. First, two iconic clues - the discreet presence of a dragon's head on the sheath of the sword and the belt type worn by the assailant - guide the eye towards assimilation of Tarquin to a Turk. Then, a forgotten note of Frédéric Quilliet, French curator of the Spanish royal collections during the Napoleonic period, reveals an overpainting of the two main figures as Turks. Quilliet explains that he has restored himself the painting and also erased modifications which distorted the picture when he saw it for the first time.
- L'architettura dei Minori nella custodia napoletana: ricezione e circolazione di motivi oltremontani da San Lorenzo Maggiore in Napoli a San Francesco di Nola (xiii-xiv secc.) - Cristiana Di Cerbo p. 199-216 Si au xiiie et xive siècle, dans le Sud de l'Italie, les angevins embauchent souvent des architectes et bâtisseurs français, le système architectural ad modum Franciae ne fut jamais adopté dans ses formules authentiques, mais toujours combiné avec les traditions locales. Cette pratique du bâti donne naissance à un lexique formel hybride, autrement dit à un Gothique de compromis. Cette investigation consacrée à l'architecture franciscaine de la « custodia napoletana » permet toutefois de constater qu'une telle réception se concrétise uniquement dans l'invention et la combinaison des nouveautés techniques et formelles et de leurs caractéristiques stylistiques, mais aussi dans la diffusion d'un canon architectural au fort accent identitaire, partagé à la fois par la monarchie et la baronnie locale.In the thirteenth and fourteenth century, Kingdom of Naples, even within a context in which French rulers imported French architects and builders, the Gothic style was a highly compromised phenomenon. However, thecustodia napoletana's Franciscan architecture, examinated in relation to Angevin royal architecture, suggests that the Italian reception consisted in a large reinvention and recombination of stylistic forms, used not only as a common but also as an ideological idiom.
- Quelques notes sur le Tarquin et Lucrèce de Titien à Cambridge : un « palimpseste » oublié ? - Christophe Duriez p. 183-194
Comptes rendus d'ouvrages
- Mathieu Grenet, La fabrique communautaire. Les Grecs à Venise, Livourne et Marseille, 1770‑1840 : Rome, École française de Rome, 2016, 456 p. - Gilles Bertrand p. 219-222
- Catherine Brice (dir.), Frères de sang, frères d'armes, frères ennemis. La Fraternité en Italie (1820‑1924) : Rome, École française de Rome, collection de l'EFR-259, 2017, 344 p. - Stéphane Mourlane p. 223-225
- Bruno Fuligni, L'île à éclipses. Apparitions et disparitions d'une terre française : CNRS éditions, 2017 - Patrick Louvier p. 226-227