Contenu du sommaire : Les aides à la communication
Revue |
Légipresse. Hors-séries Titre à cette date : Légicom : revue du droit de la communication des entreprises et de la communication publique |
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Numéro | no 17, 1999/1 |
Titre du numéro | Les aides à la communication |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Avant-propos - Basile Ader p. 1-2
Les aides à la presse
- Les aides postales à la presse - Frank Salomon p. 5-28 Une des principales aides de l'État à la presse consiste en l'octroi de tarifs postaux préférentiels pour les journaux et écrits périodiques présentant un lien avec l'actualité et disposant d'un numéro d'inscription à la CPPAP, c'est-à-dire répondant aux critères énoncés par l'article D18 du code des postes et télécommunications, dans sa rédaction issue du décret du 17 janvier 1998. Les suppléments, hors série et autres encartages publicitaires peuvent également, s'ils remplissent les conditions imposées par la réglementation, bénéficier des tarifs postaux de presse, au même titre que la publication principale à laquelle ils se rattachent. Pour bénéficier d'un régime fiscal et de tarifs postaux préférentiels, la publication doit obtenir auprès de la Commission paritaire des publications et agences de presse un certificat d'inscription. Celui-ci ne lie ni la Poste, ni l'administration fiscale.
- Le ciblage - Basile Ader p. 29-30 Le décret du 17 janvier 1997 introduisant l'article D 19-2 dans le code des postes et télécommunications est venu instituer une différenciation tarifaire entre les différentes formes de presse, appelée “ciblage”. Désormais, les journaux et publications de périodicité au maximum hebdomadaire, présentant un caractère d'information politique et générale inscrits à la CPPAP, peuvent bénéficier d'un abattement sur le tarif postal de presse.
- Les aides fiscales à la presse - Richard Longuépée p. 31-43 L'aide de l'État à la presse se manifeste principalement par certaines exonérations ou dégrèvements d'impôts en faveur des entreprises éditrices. En marge des trois principales aides fiscales à la presse que sont l'exonération de la taxe professionnelle pour les éditeurs de feuilles périodiques, l'allégement, sous certaines conditions, du taux de TVA et la possibilité de constituer des provisions pour investissement déductibles de l'impôt sur les sociétés, toute une série de tarifs préférentiels ou subventions ont été mis en place, démontrant la priorité accordée par l'État à la presse d'information politique et générale, et plus particulièrement à la presse quotidienne.
- Inscription à la commission paritaire : le régime dérogatoire de la presse associative - Fabrice Suplisson p. 45-47 Six catégories de publications éditées par des organismes de type associatif bénéficient de conditions particulières d'inscription à la CPPAP, et donc d'un régime d'accès aux aides de l'État à la presse dérogatoire. Alors que, dans le régime général, la notion de vente effective est exigée et que sont exclus les supports dont la fourniture est incluse dans le prix d'une cotisation, ces obstacles disparaissent dans le régime dérogatoire. Si son obtention est facilitée, le certificat de la CPPAP, une fois obtenu, ne dispense pas les associations de la nécessité de solliciter expressément auprès de la Poste l'accès aux tarifs préférentiels et auprès de l'administration fiscale le bénéfice du régime fiscal de la presse, notamment l'accès au taux de TVA à 2,10 %.
- Le statut des agences de presse privées - Jérôme Solal p. 49-54 L'ordonnance du 2 novembre 1945 définissant le statut des agences de presse privées énonce les conditions et modalités du régime d'aide de l'État à ces organismes. Dès lors que répondant aux critères de définition fixés par l'ordonnance, elles sont inscrites sur la liste des agences de presse établie par la Commission paritaire des publications et agences de presse. Exonérées de la taxe professionnelle, les agences bénéficient par ailleurs du taux réduit de TVA pour l'ensemble de leurs fournitures d'éléments d'information. Les bulletins périodiques qu'elles éditent bénéficient du tarif postal préférentiel, et les communications téléphoniques avec leurs correspondants sont soumises au tarif préférentiel pour la presse institué par la loi du 24 mai 1951.
- Les aides à la presse et le régime des publications administratives de l'État - François Corone p. 55-59 L'article D 19-1 du code des postes et télécommunications, dans sa rédaction issue du décret du 17 janvier 1997, prévoit un tarif postal spécifique pour les publications éditées par l'administration de l'État et ses établissements publics, à l'exception de ceux ayant un caractère industriel et commercial. De même, l'article 73 du code général des impôts prévoit un taux de TVA réduit pour ces publications. Si le bénéfice du tarif postal des publications administratives est soumis à la délivrance d'un certificat d'inscription par la Commission paritaire des publications et agences de presse, l'analyse de ces régimes spécifiques d'aides montre que de nombreuses questions liées à l'interprétation de ces textes subsistent.
- Les aides postales à la presse - Frank Salomon p. 5-28
Les aides à l'audiovisuel
- Le financement public de l'industrie cinématographique - Christine Palluel p. 63-89 Le soutien financier de l'État à l'industrie cinématographique, mis en place par les décrets des 16 et 30 décembre 1959, est octroyé par le Centre national de la cinématographie (CNC), établissement public qui gère notamment le compte de soutien à la production cinématographique. Son budget provient essentiellement de taxes sur le chiffre d'affaire des diffuseurs, les recettes en salles et la vidéo, l'État n'y contribuant que faiblement. Qu'elles soient automatiques ou sélectives, les formes d'aides sont variées et interviennent à tous les stades du processus cinématographique. On distingue ainsi les aides à la production, les aides à la distribution et les aides à l'exploitation des œuvres cinématographiques. Le compte de soutien à l'industrie cinématographique est alimenté par une taxe sur le prix des billets d'entrée dans les salles de cinéma, une taxe sur les services de télévision et une taxe vidéo.
- Le compte de soutien à l'industrie des programmes audiovisuels - Frédérique Picard p. 91-99 Le compte de soutien à l'industrie des programmes audiovisuels (COSIP), alimenté par une taxe prélevée sur le chiffre d'affaires des chaînes de télévision, redistribue une partie des ressources des diffuseurs aux producteurs. Les aides dites d'investissement, de réinvestissement et de réinvestissement complémentaire contribuent au développement du secteur audiovisuel au niveau de la préparation et de la production, tandis que l'aide à la promotion favorise l'exportation des œuvres françaises. à l'étranger.
- Le soutien financier de la Communauté européenne au secteur audiovisuel - Geneviève Toussaint p. 101-109 L'avènement de la société de l'information ainsi que la montée en puissance de l'industrie audiovisuelle américaine rendent nécessaire la mise en place , au niveau européen, de mécanismes d'aides à la création de produits audiovisuels européens performants et diffusables par delà les frontières. Mis en place le 1er avril 1996, le programme Média II a pris le relais de Média I. Bénéficiant d'un budget renforcé, il offre aux projets sélectionnés une aide technique et financière à la formation, au développement et à la distribution sur le marché européen. Si les projets de fonds de garantie audiovisuel ou encore le plan d'action pour la promotion du format 16/9 ont été abandonnés, les programmes de recherche et de développement rencontrent, en amont de la production, un intérêt croissant auprès des professionnels.
- Le financement public de l'industrie cinématographique - Christine Palluel p. 63-89
Les aides au multimédia
- Les aides au multimédia : quel bilan ? - Éric Barbry, Arnaud Rungeard p. 113-118 L'extrême diversité des programmes de soutien au multimédia, de leur champ d'application, des formes que sont susceptibles de revêtir les différentes formes d'aide et des critères présidant au choix de leur attribution exclut une étude exhaustive de la question. De plus, la complexité et le coût de la constitution des dossiers de financement rendent nécessaires l'allégement des procédures ainsi qu'une meilleure information des professionnels.
- Les aides au multimédia : quel bilan ? - Éric Barbry, Arnaud Rungeard p. 113-118
Annexes
- Articles D 18 à D 33 du code des postes et télécommunications - p. 121-124
- Décret n˚ 97-1065 du 20 novembre 1997 relatif à la Commission paritaire des publications et agences de presse - p. 125-126
- Les modifications des conditions d'accès au régime économique et fiscal de la presse : les articles 72 et 73 Annexe III du code général des impôts issus du décret 97-273 du 21 mars 1997 - p. 127-128
- Tarif en vigueur des produits presse-plus des catégories n˚ 1 et n˚ 2 et des autres imprimés périodiques - p. 129-130
- Tableau de synthèse des conditions d'admission des publications au tarif postal de presse (extrait du Bulletin officiel de la Poste, instruction du 11 septembre 1997) - p. 131
- Décision du Conseil de l'Union européenne du 10 juillet 1995 portant sur la mise en œuvre d'un programme d'encouragement au développement et à la distribution des œuvres audiovisuelles européennes (Média II - Développement et Distribution - 1996- - p. 132-137
- Décision du Conseil de l'Union européenne du 22 décembre 1995 portant sur la mise en œuvre d'un programme de formation pour les professionnels de l'industrie européenne des programmes audiovisuels (Média II - Formation) - p. 138-142
- Réponses aux questions parlementaires du 28 mai et du 27 avril 1998 sur le soutien à l'exportation des programmes de télévision et des films français - p. 143-144
- Réponse à la question parlementaire du 17 septembre 1998 sur la réforme de l'agrément dans l'industrie cinématographique - p. 145
- Appréciation du caractère périodique d'une publication Conseil d'État, 22 mai 1996, Société Édirama (revue Méridiani) et Conseil d'État, 2 juillet 1997, Association Musique et Culture. - p. 146-147
- Appréciation du caractère d'intérêt général d'une publication : Conseil d'État, 3 novembre 1978, Dame Lamothe-Lemaire et Conseil d'État, 4 mars 1985, CEGRA - p. 148
Actualité
- Les marchés publics de la communication - Pierre Bonfils p. 151-158